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Parfois, la vie ne tient qu'à une balle.


Nikita Gurlukovich a vu le jour le 2 novembre 1969, en Géorgie (ex URSS). Il est le fils d'un ancien militaire russe, Mischa Gurlukovich et d'une ancienne infirmière de l'armée soviétique, Irina Ryjkov. En pleine Guerre Froide en 1976, soit sept ans après sa naissance, Nikita est arraché à sa famille par la police secrète, le KGB, afin de servir la nation. Sa langue natale étant bien évidemment le russe, on lui apprend l'anglais dès l'âge de sept ans, le close combat, et tout ce que doit savoir un espion.

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Nous sommes en 1987, soit onze ans après son enlèvement et le début de sa formation. Une conférence rassemblait plusieurs représentants Alliés à Rome. Le président italien était naturellement présent, la France avait envoyé son premier ministre. Les États-Unis étaient représenté par le ministre des affaires étrangères, tout comme l'Angleterre. Plusieurs autres personnes inconnues, mais qui occupaient sans doute une fonction importante, étaient assis autour d'une table en compagnie des représentants Alliés.


Quelques policiers italiens encadrés la salle alors que deux d'entre-eux étaient déjà postés devant la porte et que deux autres gardaient l'entrée du bâtiment.
Filippo Simeone était un des policiers présents dans la salle. Il se trouvait derrière une jeune femme blonde. L'homme était âgé d'une vingtaine d'années sans doute et ses cheveux bruns étaient coupés très court. Ses yeux noirs balayaient toute la salle alors que tous les représentants discutaient.
- ...Nous avons le chef de la police politique russe dans le collimateur, dit un vieil homme au regard glacial.
- Et pourquoi donc ? demanda Lloyd, le représentant des États-Unis avec un regard interrogateur.
- Sans vouloir vous effrayer, nous pensons qu'il veut s'attaquer à votre président.
- Vous pensez ?
Nous n'en sommes pas sûr, affirma le représentant du MI-6, alors que tous les regards étaient tournés vers les deux hommes.
- J'ai d'autres informations, lâcha alors la jeune femme blonde derrière laquelle Filippo était placé. Elle représentait la CIA, les services de renseignements américains, comme l'indiquait le petit panneau situé devant elle sur la table. L'URSS a l'intention de s'attaquer aux États-Unis, mais aussi à la France et au Royaume-Uni. Mais ils n'attaqueront pas nos représentants, ils ne sont pas fous. S'ils le font, ils savent très bien que nous n'aurons aucun scrupule à lâcher une nouvelle bombe atomique après Hiroshima et Nagasaki...


Tout le monde se tut dans la pièce. Ils étaient tous inquiet, même les policiers qui étaient là uniquement pour assurer la sécurité. Après un moment de silence, la conversation reprit avec un homme brun d'une trentaine d'années :


- Vous savez ce qu'ils comptent faire, au moins ?
- Nous avons envoyé un agent en URSS et un deuxième à Cuba pour en savoir plus, répondit simplement la jeune femme, sûre d'elle.  Ensuite, nous capturerons Orlov.


Filippo Simeone avait discrètement tendu l'oreille pour écouter toute la conversation. Le prétendu policier italien était en fait Nikita Gurlukovich, un espion de dix-huit ans qui travaillait pour le KGB. On l'avait envoyé ici à Rome pour en savoir plus sur les plans alliés.


Quelques-jours plus tôt, il avait neutralisé l'un des policiers chargés de la surveillance. Le vrai Filippo Simeone était enfermé dans une vieille bâtisse abandonnée, quelque part à Rome. Ensuite, il s'était glissé des lentilles de contact pour changer la couleur de ses yeux, qui étaient bleus à l'origine, et on lui avait fournit un badge avec sa fausse identité accompagné d'une photo. Sur celle-ci, on pouvait effectivement voir un homme d'une vingtaine d'années, avec des cheveux court et des yeux noirs. Si on lui posait une question, il répondrait dans un italien quasiment parfait. Quasiment, car son accent slave était légèrement perceptible. Il n'était pas parvenu à le diminuer plus que ça.


Le regard de Nikita se figeait sur le représentant du MI-6, le dénommé Lloyd. Quelque chose clochait chez lui.

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« Un agent de la CIA est infiltré dans nos services. Un autre est à Cuba. La CIA veut capturer Orlov. Terminé. »


Tels étaient les mots qu'avait prononcé Gurlukovich, toujours déguisé en policier italien, dans une cabine téléphonique. Cet appel signait aussi la fin de sa mission en Italie. Le soir même, il rentrait en URSS.

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- Gurlukovich, venez avec nous, aboya un petit homme trapu. L'homme était chauve et portait des lunettes rondes. Il était habillé d'un uniforme militaire. Orlov était accompagné d'un certain Dr Nikouline, une femme brune aux yeux verts âgée d'une trentaine d'années. Elle portait elle aussi des lunettes, en plus d'une blouse blanche. Celle-ci était complètement ouverte et Nikita pouvait observer quelques atouts chez la jeune femme, dessous son pull-over orange à col roulé. Le Dr Nikouline portait un bloc note dans ses mains.


Nikita suivit l'homme qui était supposé être son chef. Depuis son retour d'Italie, ses supérieurs l'avaient affecté au poste de garde dans le but de protéger Orlov. Cela faisait maintenant près de deux semaines qu'il suivait le chef de la police secrète partout. Le KGB l'avait prévenu qu'il était menacé, mais il ne lui avait pas dit qu'un espion se chargerait personnellement de son escorte partout où il allait. Et en-dehors du service des opérations secrètes, personne ne savait qui était réellement Nikita Gurlukovich. Pour Orlov et les autres, Gurlukovich n'était qu'un gamin de dix-huit ans qui venait juste de s'engager dans l'armée. Le policier estimait ne pas avoir besoin d'un garde tel que Nikita et il le traitait comme de la merde. Le jeune homme devait se retenir pour ne pas l'étrangler. Il faisait son travail silencieusement, comme un simple employé de bas étage. Orlov marchait droit devant, à petits pas pressé. Nikita le suivait de près alors qu'il était lui-même suivit par le Dr Nikouline.


Ils étaient seuls. Tous les trois. Gurlukovich avait un mauvais pressentiment.


Le garde se retourna rapidement, prêt à se défendre du danger qui le menaçait. Le Dr Nikouline avait profité de ce moment propice pour attaquer. Elle pointait une seringue vers Nikita, qui avait tout juste eu le temps d'esquiver. Effrayé, Orlov était parti se réfugier dans son bureau qui se trouvait à quelques pas. Nikouline chargea de nouveau mais cette fois, son bras fut percuter par le pied de Gurlukovich qui venait de lui mettre un Mawashi, coup de pied circulaire fouetté, dans le but de la désarmer. Le faux garde n'avait pas le temps de sortir son arme. L'assaillante était déjà en position de combat, prête à attaquer à mains nues. L'homme ne connaissait pas les intentions exactes de la prétendue Nikouline, mais il doutait qu'elle soit décidée à le tuer. Son but en venant ici était de capturer Orlov, pas de le tuer. Si son objectif n'était pas de tuer le chef de la police, alors elle ne devait pas non plus tuer les gardes. Quitter à se faire attraper ou pire, à se faire tuer. Nikita évaluait la situation. Il se tenait devant la porte du bureau de l'homme qu'il protégeait. La femme en face de lui était de dos par rapport au couloir. Elle chercherait sans doute à le mettre hors d'état de nuire avant de prendre la fuite, sans pouvoir accomplir sa mission.


Et c'est ce qui arriva...


Nikouline attaqua, tentant de mettre son poing droit dans la figure de Gurlukovich. Mais c'était une feinte. Pendant que le jeune homme avait dévié le coup de la fausse scientifique, celle-ci lui avait donné un coup de genou dans le bas ventre, assez violent pour le mettre K.O un certain moment. Simple, traître, mais efficace.


Le Dr Nikouline abandonna sa blouse et ses chaussures à talons sur place pour prendre la fuite dans les couloirs alors que la seule préoccupation de Nikita était la douleur qui lui déchirait tout son bas ventre.

*
*  *

Nous sommes en 1991, soit quatre ans après la première mission de Nikita Gurlukovich. La Guerre Froide était terminée et le KGB avait disparu avec l'URSS. Sept ancien espions étaient réunis au tour d'une table ovale en verre, située dans le sous-sol d'un palais appartenant à un prince de Dubaï. Parmi eux, il y avait une dénommée Daria. Nikita la connaissait plutôt bien, mais si elle ne l'avait pas approché pour lui parler d'un projet, jamais il ne l'aurait reconnu. Daria était une femme aux longs cheveux et aux yeux bruns. Elle dépassait le mètre soixante-dix et était très séduisante ; certainement plus que la plupart des actrices de cinéma qui peuplaient cette planète. Ses courbes étaient parfaites. Daria était le Dr Nikouline que Nikita avait croisé quatre plus tôt. Depuis ce jour-là, ils s'étaient recroisés à deux reprises. La première fois lors d'une nouvelle mission. Cette fois, Gurlukovich avait eu le dessus, mais il ne l'avait pas tué et Daria avait pu s'échapper. La seconde fois, c'était lors des vacances que Nikita avait prise après une mission. Le motif de cette petite visite surprise était ce pourquoi il était là aujourd'hui...


S'il était parmi les anciens espions assis autour de cette table, c'était pour deux choses. La première était que le KGB l'avait utilisé et trompé. Orlov est mort quatre ans plus tôt, assassiné à tort par le KGB lui-même. Ceci dans le but d'éviter une troisième guerre mondiale... Nikita n'avait pas été ému par la mort du chef de la police politique, qui avait lui-même enlevé des vies et qui aboyait sur tous ses employés. Quelqu'un dans le KGB avait peut-être pris sa revanche sur Orlov, en quelque sorte... En fait, c'était Loyd, le représentant du MI-6, qui avait tout manigancé. Lui aussi, il était mort. Mais dans un accident de voiture. Enfin, c'est ce qu'on avait voulu faire croire.


- Bienvenue à tous, dit un homme assis en bout de table. Si vous êtes ici, c'est parce que vous avez été invité.


L'homme se tut et observa les personnes assises autour de la table. Il y avait des personnes de toute origines. Un grand espion israélien qui avait travaillé pour le Mossad était assis juste en face de Nikita. Il portait un cache sur son œil droit, traversé par une énorme cicatrice.


- La Guerre Froide est terminée, reprit l'homme. Je pense que la plupart d'entre vous ici se sont entre tués par le passé, mais aujourd'hui, nous avons tous un gros point en commun : nous sommes tous au chômage.


Il y eut quelques rires autour de la table alors que d'autres, comme Nikita, gardaient leur sérieux.


- Vous êtes ici pour un motif différent. Certains sont trop vieux pour être affecté à un nouveau service, d'autres ont été déçu et d'autres encore veulent gagner un peu plus d'argent... Peut-être même que vous êtes là pour deux motifs ?


Il sonda de nouveau la salle de ses yeux verts, avant de reprendre :


- Si vous n'êtes pas sûr de continuer avec nous, je vous conseille de quitter la salle avant qu'il ne soit trop tard. Personne ne bougea. Bien. Mon projet est de nous rassembler afin de former une organisation...
- Une organisation criminelle ? demanda quelqu'un.
- En quelque sorte, répondit l'homme. Nos services respectifs ne veulent plus de nous ou nous ont déçus. L'idée est de travailler pour le prince en échange d'une grosse somme d'argent pour chaque contrat proposé...
- Je pensais qu'on travaillerait pour n'importe qui en échange d'une grosse somme d'argent, répondit Daria.


Le dénommé Mr X jeta un rapide coup d'œil dans la pièce, comme s'il vérifiait quelque chose une dernière fois, avant de répondre :


- C'est ce que nous ferons, dit l'homme. Pour le moment, nous sommes chez un prince. Il croit que notre organisation sera à son service. En fait, nous travaillerons pour lui le temps d'un gros contrat. La somme que nous empocherons nous permettra de nous installer confortablement.


Les interlocuteurs de Mr X acquiescèrent, séduit par l'idée. Nikita s'était fendu d'un sourire.


- Quels seront nos secteurs d'activités ?
- L'assassinat, le sabotage, l'espionnage et la corruption, répondit Mr X. Nous devons nous diversifier et je pense qu'il y aura d'autres activités par la suite, comme le trafic de drogue et le trafic d'armes. Mais pour le moment, nous devons nous installer, construire notre empire et nous concentrer sur ces quatre secteurs.


Les hommes et les quelques femmes assis autour de la table étaient de plus en plus séduit. Nikita but un peu d'eau, alors qu'on leur avait donné un gobelet et une bouteille, en attendant la suite. Pour le moment, il n'avait pas encore pris la parole.


- Je sais que vous êtes originaires de quatre coins du monde, reprit Mr X. Ce pourquoi nous serons une organisation internationale. Mais d'abord, il nous faut un nom. Avez-vous une idée ?
- L'ASEC, proposa quelqu'un. Assassinat, Sabotage, Espionnage, Corruption. ASEC.
- CASE, proposa quelqu'un d'autre. Corruption, Assassinat, Sabotage, Espionnage.
- Pourquoi pas, répondit Mr X. D'autres idées ?
- PHOENIX, intervint alors Nikita. Rien à voir avec nos secteurs d'activités, mais un Phœnix ne meurt jamais. Ou plutôt, il renaît de ses cendres à chaque fois qu'il meurt, ce qui revient au même. Notre organisation ne mourra pas, quoique l'on puisse faire contre nous. Aujourd'hui, nous sommes sept hommes et femmes réunis au tour de cette table. Mais plus tard, nous serons des centaines, des milliers... Si l'un d'entre nous est éliminé, il sera remplacé.


Il y eut quelques sourires dans l'assemblée.


- A titre de comparaison, ce serait une blessure qui se refermerait naturellement. PHOENIX ne mourra donc jamais.
- Excellent ! Approuva Mr X en affichant un grand sourire sur les lèvres. Vraiment excellent, monsieur Gurlukovich. Mais nous sommes tous membre du comité exécutif d'une organisation pour le moment sans nom. Pour ne pas créer de conflits inutiles, nous n'aurons pas de chef unique et nous déciderons de tout ensembles. Ce pourquoi nous allons commencer par un vote afin de choisir le nom définitif de notre organisation. Après quoi, nous pourrons commencer à travailler.


Un sourire carnassier se dessina sur le visage de Mr X.


- Nous avons donc ASEC en numéro un, CASE en numéro deux et PHOENIX en numéro trois, reprit-il. Votez en levant la main. Numéro un ?


Seule deux personnes levèrent la main. Même chose pour CASE. D'ailleurs, ce fut les deux même personnes. Le reste préférait PHOENIX, dont Mr X et Daria.


- Mesdames et messieurs, je vous annonce que PHOENIX est née ce vendredi 22 novembre 1991. Nous sommes désormais membre de l'organisation PHOENIX. Longue vie à tous !

Lorsqu'on rejoint PHOENIX, c'est pour la vie.

PHOENIX est spécialisé dans l'assassinat, l'espionnage, le sabotage, la corruption
et PHOENIX s'est aussi spécialisé dans le chantage.

PHOENIX, aujourd'hui considéré comme une organisation criminelle et comme un groupe terroriste, est responsable de la chute de plusieurs gouvernements, a revendiqué plusieurs assassinats et a corrompu des politiciens.

Ne vous y trompez pas ; il est dans l'ombre, mais le PHOENIX veille.

*

*  *

La nuit était déjà tombée sur le Vieux Port, à Marseille. On était au début du mois d'août et des touristes se baladaient aux alentours, mais ils ne prêtèrent pas attention à un couple qui aurait dû leur paraître étrange...

Une femme au regard bleu pétillant tenait la main d'un homme qui était sûrement son fiancé ou son mari. Elle avait de longs cheveux blonds et une silhouette digne d'une sportive, dissimulée sous une robe noire et un long manteau de la même couleur. L'homme portait un costume sombre fait sur mesure et comme la femme, un long manteau. Cette nuit là, le mistral s'était levé et il faisait particulièrement froid pour une nuit d'été, il n'y avait donc rien d'étonnant quant à leur tenue vestimentaire. Ils devaient être dans le business ou quelque chose comme ça. Cependant, la femme en question avait le côté droit rasé et ce détail était visible malgré sa queue de cheval. Pas sûr qu'une femme dans les affaires puisse se permettre cela...

La femme s'appelait Ursula. Elle était suisse germanophone et était une voleuse membre de Phoenix. L'homme qui l'accompagnait était Nikita Gurlukovich, un tueur à gages membre du comité exécutif de Phoenix. Ils n'étaient pas en couple, mais ils jouaient ce rôle pour ne pas attirer l'attention sur eux alors qu'ils recherchaient un homme à abattre. C'était un italien, un dénommé Natale. Cet homme était à la tête d'un groupe de trafiquant d'armes qui coopérait avec Phoenix, mais il s'apprêtait à les trahir. Natale ne savait pas que ses « partenaires » étaient au courant. 

Le couple était sur un ponton et se dirigeait vers un Yacht tout blanc. Les deux hommes de main qui gardaient l'entrée du Yacht laissèrent Nikita pénétrer à l'intérieur alors qu'Ursula restait à l'extérieur. Un homme élégant d'une quarantaine d'années, brun aux yeux verts, accueillit Gurlukovich à bras ouvert, comme si de rien n'était. Natale était seul à l'intérieur du Yacht, puisqu'il trouvait inutile d'avoir des hommes de main à l'intérieur sachant que deux de ses hommes gardaient déjà l'entrée. 

- Qu'est-ce qui t'amène ma poule ? demanda l'italien, avec le sourire. On pouvait voir une dent en or dans sa bouche.

- C'est pour demain, nous avons un tout petit détail à régler, répondit Nikita d'un ton neutre.

- Ah ? Lequel ?

- Celui-là. Nikita sortit un pistolet Ruger MK II de calibre 22 long de rifle équipé d'un silencieux. On ne trahi pas Phoenix. 

Les mots de Nikita furent les derniers mots qu'entendit Natale avant de mourir. Le tueur à gages lui avait tiré une balle dans le cœur. Imparable. Les hommes de main avaient réagi après avoir entendu leur patron s'écraser lourdement sur le sol, mais il était déjà trop tard. Le premier s'écroula après avoir reçu un couteau entre les deux yeux et le second après avoir reçu un couteau dans la gorge. Nikita sorti du Yacht avant de balancer une grenade pour ne laisser aucune trace, avant de courir jusqu'au bout du ponton où une vedette pilotée par Ursula l'attendait. 

Ils quittèrent le Vieux Port ainsi, après avoir accomplit leur mission. Plus tard, on découvrira le Yacht incendié et, avec un peu de chance, les trois cadavres. Cela sera considéré comme un règlement de compte alors que le propriétaire de la vedette la retrouvera un peu plus loin, abandonnée. Évidemment, aucune trace de ceux qui l'ont emprunté le temps de s'enfuir.