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 L'Art et la Manière | Réservé à Juliette

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Callen T. Johnson

Callen T. Johnson


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MessageSujet: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyVen 7 Déc - 15:38


L'art et la manière
Juliette C. Beaumont

New York City, la ville qui ne dort jamais, capitale mondiale représentant à elle seule le rêve américain, symbole du melting-pot avec ses cinq boroughs. Ville immense peuplée de millions d’habitants. Je n’appréciais pas particulièrement cette ville, trop grande, trop mouvementé, trop bruyante, trop polluée … Mais c’était ici que mes supérieurs m’avaient envoyé, je n’avais donc pas le choix que d’y rester. J’aurais largement préféré être envoyé en Californie, à Los Angeles, ma ville natale, où la vie était relativement plus agréable. Mais petit à petit je me faisais au rythme de la Grosse Pomme. La vie était effrénée ici mais depuis quelques semaines, trois exactement, j’allais mieux, je me sentais plus libre, j’avais l’impression de pouvoir respirer à nouveau. Pourquoi ? Il y a trois semaines, par pur hasard, mes supérieurs m’avaient donné une mission au Canada qui concernait en partie Juliette. Quelle surprise pour moi et quelles difficultés à devoir l’affronter ! Après une longue conversation où nous avions ouvert nos cœurs l’un à l’autre et un diner au restaurant, nous avions décidé d’essayer à nouveau, de repartir à zéro, de se redécouvrir, sans rien se promettre. Depuis trois semaines, j’avais donc retrouvé une certaine joie de vivre, je me sentais mieux tout simplement, j’avais retrouvé une part de moi-même. Depuis deux ans, Juliette était pour moi comme une bouteille d’oxygène, que cela avait été dur de m’en passer ! Depuis notre choix d’essayer, nous nous étions beaucoup parlé par téléphone mais aussi par mail. Tout en parlant de banalité et en mettant entre nous une sorte de langage pour parler de mon boulot même si je ne lui disait pas tout, uniquement là où j’allais mais pas en donnant le pays directement, en donnant un nom de pays limitrophe et en ajoutant un nombre correspondant au énième pays frontalier au vrai pays en tournant dans le sens horaire. J’étais bien obligé de faire ainsi, au cas où je sois sur écoute mais généralement, je me débrouillais pour passer mes appels d’un portable prépayé que j’avais acheté sous un faux nom. Je devais faire preuve de beaucoup de prudence désormais pour me protéger mais aussi pour la protéger. Nous parlions presque tous les jours et je faisais même un effort quand j’étais en mission puisque, de toute façon, les seules missions que j’avais eu en trois semaines, c'est-à-dire deux, étaient des missions de surveillance : prendre des photos, faire une filature … Rien de bien passionnant et j’avais donc le temps de l’appeler. Petit à petit je retrouvais un amour intense pour Juliette. Oui je l’aimais, cela était sure. Mais je faisais attention, je prenais mon temps.

Aujourd’hui était un jour particulier puisque Juliette venait à New York pour deux jours : colloque médical sur du nouveau matériel chirurgical de pointe. Opération par microchirurgies et tout le tralalala. Des techniques intéressantes permettant de limiter les ouvertures pour le peu que j’en avais lu. Oui quand, on a vécu deux ans avec un chirurgien, on s’intéresse tout de même un peu au avancé de la médecine histoire de ne pas manquer de conversation et de ne pas se faire déborder. Nous avions prévu de nous retrouver à quinze heures devant le bâtiment où avait lieu la conférence pour ce que je lui avais appelé une « surprise ». En réalité, j’avais préparé à Juliette un entrainement pour débutant à l’art de la filature ou plutôt à celui d’échapper à une filature. Je voulais lui apprendre à s’apercevoir de quand elle était suivit et donc de se défaire de son suiveur. Et si nous avions le temps, une petite leçon de self-défense dans une salle de sport. Une bonne après-midi en perspective. J’avais encore quelques heures à tuer avant de la rejoindre. Je décidais de ranger un peu mon appartement puisque Juliette était censée passer la nuit chez moi : oui il était inutile qu’elle prenne une chambre d’hôtel puisque je pouvais lui prêter mon lit et prendre le canapé. Même si je ne refuserais probablement pas de partager le lit avec elle si vous voyez ce que je veux dire. J’étais après tout un homme amoureux avec ses besoins et je n’avais pas eu de sexe depuis presque trois mois … Enfin bon. J’avais rangé tout ce qui trainait, mis une machine à tourner et même passé l’aspirateur et la serpillère. J’étais un homme moderne qui avait compris que la femme n’était pas une gentille petite bonne … Et puis étant donné que je vivais seul, j’étais bien obligé de faire le ménage sinon j’aurais vite vécu dans un bordel pas possible ! Je regardais l’heure : 14h. Bon, je passais dans la salle de bain pour me préparer : rasage, déodorant. Je passais ensuite dans ma chambre pour enfiler un jean foncé et une chemise grise brillante (pas pailleté, hein mais brillante, dans le genre à la mode pas ridicule …). Je pris une paire de lunette de soleil, enfilait mon manteau, pris une grosse écharpe en laine noire et un bonnet (que je ne mis pas tout de suite mais dans la poche de manteau, j’en aurais besoin pour l’apprentissage de Juliette.) Et c’était parti pour me rendre jusqu’à notre point de rendez-vous. Je pris ma voiture même si se déplacer dans New York était difficile et surtout se garer un enfer ! J’arrivais devant le bâtiment, par chance, il y avait une place à proximité. Je rentrait dans le hall, m’asseyant dans un fauteuil pour attendre Juliette.

Elle arriva enfin parlant avec un homme, un médecin probablement. Elle avait un petit air sérieux et concentré, elle était assez sexy ainsi. Je fis une petite moue de la bouche en l’observant puis me levai en souriant pour m’approcher d’eux. Une fois à côté de Juliette, je dis bonjour à l’homme, histoire d’être poli puis déposa un baiser sur le front de Juliette. « Salut toi. » L’homme comprit qu’il était de trop et nous salua, Juliette lui dit qu’ils continueraient leur conversation demain. Je regardais l’homme partir et me tourna vers Juliette, prenant son sac de voyage, elle n’allait tout de même pas le porter alors que j’étais là ! « Je suis content de te voir ! On passe à ma voiture déposé ton sac et je te parle de ma surprise ? » Avec un hochement de sa tête, nous nous mîmes en marche. Tout en allant jusqu’à la voiture je demandais « Comment tu vas, intéressant ta conférence ? La science a-t-elle encore évolué ? » Je disais cela avec un sourire sachant pertinemment que la science avait évolué, elle est en perpétuelle avancée. Nous étions arrivé au niveau de la voiture, j’ouvris mon coffre et y mit le sac de voyage avant de le fermer, lui ainsi que la voiture. « Prête pour ta « surprise » ? » Je mimai des guillemets en prononçant le mot surprise pour titiller un peu plus sa curiosité. Elle allait être surprise car j’étais sûr à 100% qu’elle ignorait totalement ce que je lui réservais. En même temps, elle serait extrêmement forte si elle devinait le traitement de choc que je lui réservais ! Mais je pouvais être surpris par ma Juliette. Cela était possible après tout même si la probabilité était extrêmement faible voire nulle.

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Juliette C. Beaumont

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyDim 9 Déc - 8:29


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L'art et la manière


Aéroport international JFK, New York

Juliette était souriante. A dire vrai, depuis quelques semaines, trois, pour être précise, tout allait bien mieux. Elle était heureuse, nul doute là dessous. Et à quoi devait-elle son bonheur ? A un homme. Un seul. celui qu'elle avait toujours aimé. Et celui qu'elle aimerait, sans doute, toujours. De ça, elle en était pratiquement certaine. Il égayait ses journées. Ou du moins, elle était comme une adolescente. Tous les jours, elle attendait son appel. Oh, parfois c'était elle. Il n'était pas le seul à appeler. A tour de rôle, ils le faisaient. Chaque jour, les rôles s'inversaient. Au moins, ils passaient des sommes astronomiques dans leurs forfaits téléphoniques, histoire d'être certains de rester en contact. Et quand ça devenait vraiment trop cher, ou du moins, qu'ils n'avaient pas le temps de rester longtemps au téléphone, et bien, ils s'envoyaient des mails. Ca arrivait aussi qu'ils échangent quelques mots par skype. Même si, à dire vrai, Juliette détestait ce moyen. Les mails ou le téléphone, ouais. Internet, non, ça passait moins bien. Enfin, tout ça pour dire qu'elle était heureuse. Et contente. Heureuse parce que ça semblait plutôt bien fonctionner pour le moment. Ils ne se voyaient pas souvent, mais ça se passait bien. Et elle espérait que ça continue sur ce chemin. Ils y iraient progressivement, sans se presser. Et tout fonctionnerait comme sur des roulettes. De ça, Juliette en avait l'intime conviction. Mais passons.

Ce que faisait Juliette à New York ? Conférence médicale. Il y avait des fois où elle aurait préféré que ça soit quelqu'un d'autre qui soit envoyé. Mais la chirurgie non sanglante ou presque, ça valait le détour. Et puis, elle comptait prolonger son séjour de quelques jours. Peut-être deux ou trois. Parce qu'elle savait que Callen était sur place. Et ils allaient se voir. D'ailleurs, il lui avait donné rendez-vous un peu plus tard dans la journée. Parce qu'il était encore tôt. A peine sept heures. Juliette quitta le terminal et elle s'engouffra dans un taxi. Elle venait de donner l'adresse de l'hôtel où la grande conférence avait lieu. Spécialement réservé, d'ailleurs, pour les besoins de la conférence. Tous les principaux intervenants logeaient dans l'hôtel. Et tout ceux qui y assistaient aussi. Hormis Juliette. Quand elle avait fait savoir à Callen qu'elle allait venir pour cette conférence, il lui avait dit qu'elle n'aurait pas besoin de dormir à l'hôtel et qu'il l'accueillerait bras ouverts -et avec plaisir sans doute-, chez lui. Elle n'avait pas dit non, bien sûr. Bien évidemment, elle se doutait qu'il préfèrerait faire chambre à part et qu'il lui laisserait son lit, en grand gentleman, mais elle arriverait, elle espérait, à le convaincre de ne pas le faire. Enfin, elle espérait. Et elle verrait bien si elle y arriverait. Mais une chose était sûre : Juliette ne voulait pas baisser les bras sans se battre. Dans le sens où cette fois-ci, elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que Callen ne s'éloigne plus. Enfin, bien évidemment, il avait sa vie d'agent sur New York. Et elle sa vie de médecin sur Paris. Mais s'il lui fallait déménager et quitter définitivement Paris, sans doute que la brune l'envisagerait. Elle y réfléchissait. Pour avoir une réponse claire et précise à donner si jamais cette question ou cette opportunité s'offrait à elle. Même si elle n'était pas certaine que ça arriverait réellement. Mais ne nous attardons pas là dessus.

Montée dans un taxi, donc, elle s'était rendue à l'hôtel. La route avait été plutôt longue. Déjà des embouteillages. Juliette avait un peu textoté sur son portable, histoire de prévenir qu'elle était bien arrivée. Non seulement Callen, mais aussi ses collègues restés sur Paris. Enfin, surtout son boss. Elle prévenait toujours. La brune avait gardé ses bagages avec elle. Oh, elle aurait pu les confier à la réception mais elle ne comptait pas réellement s'attarder après l'intervention du jour, puisque Callen venait la chercher vers quinze heures. Elle avait hâte d'ailleurs. Ou plutôt, ce dont elle avait hâte, c'était de voir la surprise qui lui réservait. Parce qu'il lui avait parlé de quelque chose. Enfin, d'une surprise. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle n'aimait pas les surprises mais le connaissant, elle ne savait pas trop à quoi s'attendre. Bonne ou mauvaise chose ? Difficile de dire. Elle le verrait bien assez tôt, nul doute là dessus. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de se poser la question. Tous les conférenciers s'étaient retrouvés dans la grande pièce. Certains aussi avaient leurs bagages avec eux. D'autres étaient là, les mains dans les poches. Enfin, façon de parler, parce qu'ils avaient tous des bloc-notes ou des microphones, histoire de noter les points importants ou d'enregistrer tout ce qui pourrait se dire. Savoir prendre des notes correctement faisait partie intégrante du métier de médecin, surtout quand Juliette devait faire un rapport, par la suite, ou une réunion sur ce qu'elle avait entendu. Une sorte de porte-parole ? Plus ou moins. Comme ça, elle faisait en sorte de mettre au point de nouvelles procédures. Et de rendre certaines interventions plus sûres et moins sanglantes.

La première journée s'était terminée. Juliette avait quitté la salle de conférence en compagnie d'un autre médecin. Un type qu'elle croisait à chaque fois qu'elle assistait à une conférence d'ailleurs. Un anglais. Steve. Il était sympathique. Elle l'appréciait beaucoup. Et puis, ils échangeaient souvent leurs idées et leurs points de vue sur les différents intervenants des conférences. Ils marchaient dans le hall, Juliette faisant rouler ses bagages. En grande conversation philosophique, comme toujours. Mais son regard changea du tout au tout quand elle vit Callen. Elle avait souri. Et c'était comme si on venait d'appuyer sur un petit bouton dans sa tête et qu'on venait d'éclairer tout ça. Son ex fiancé s'était approché d'elle. Et il avait salué Steve qui s'était bien vite tiré à dire vrai. Juliette lui avait dit qu'on venait le chercher. Donc, il avait fait la seule chose à faire, tout simplement. "Salut toi." lui répondit-elle en l'imitant, tout sourire. "Tu sais, je n'ai pas arrêté de m'interroger toute la journée sur cette surprise." Elle avait réellement envie de savoir ce qu'il lui avait réservée. Ils marchaient tranquillement, côte à côte, lui, portant sa valise. "Et bien écoute, ça va plutôt bien. J'ai pris un vol de nuit et je suis arrivée à dormir un peu dans l'avion." Pas très longtemps. Trop surexcitée sans doute. "Et toi alors ? Et pour en revenir à la conférence, plutôt intéressant pour une première journée. Mais on n'est pas réellement rentrés dans le vif du sujet. Certains médecins sont ultra bavards." En gros, Juliette savait à quelle heure commençait la journée. Mais elle ne savait pas réellement à quelle heure elle se terminait. Une chance que ça ne se soit pas trop éternisé aujourd'hui. Elle n'aurait pas aimé être en retard. "Et oui, pas mal d'évolution aussi. Je rêve du jour où la chirurgie ne sera plus sanglante et où on ne fera que de petites incisions et le tour est joué. Peut-être que ça foutra à mal le métier de chirurgien mais ça sera tellement mieux pour le patient. D'ici quelques décennies, avec un peu de chance." Et ça serait au point.

Juliette et Callen avaient donc quitté l'hôtel et ils s'étaient rapprochés du véhicule de ce dernier. Il avait ouvert le coffre et hop, exit le sac de voyage. Et maintenant, la surprise. Elle le regardait, les yeux dans les yeux. "J'ai hâte de découvrir ce que tu me réserves. Parce que je dois dire que je n'ai pas arrêté de me poser la question." Et elle avait cherché ce qu'il avait pu lui préparer. Sans grand succès. Après tout, elle ne savait pas de quoi il était réellement capable. Il lui avait caché cette partie. Mais son petit doigt lui disait qu'elle risquait d'être surprise. "Le truc, c'est que comme je ne sais pas ce que tu me réserves, je ne sais pas si j'ai les bons vêtements, ou pas." Ce qu'elle portait ? Un manteau qui lui tenait bien chaud. Et par dessus, un chemisier blanc qui était à moitié caché, en partie, par un pull avec un col en V de couleur turquoise. Un joli turquoise d'ailleurs. Et comme pantalon, un jeans. Donc, elle espérait que ça ne soit pas trop physique ou que sais-je encore. Et elle espérait non plus ne pas avoir à courir. Parce qu'avec les bottes qu'elle avait, ça ne serait pas évident. C'est clair. "Alors ... A quelle sauce tu vas me manger ?" lui avait-elle demandé en penchant légèrement la tête sur le côté.
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Callen T. Johnson

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyJeu 13 Déc - 19:12

Aujourd’hui n’était pas vraiment un dimanche comme les autres. L’air était vif et piquant, normal me direz-vous pour une journée de décembre new yorkaise. Mais ce n’était pas vraiment le climat ou la température qui rendait cette journée différente des autres. En fait, ce qui la rendait particulière était la venue de Juliette à New York pour une conférence médicale. Elle m’avait envoyé un sms tôt ce matin pour me prévenir de son arrivé, dans un réveil semi-comateux, je lui avais répondu rapidement et m’étais rendormis. Je me devais d’être en forme pour cette après-midi. Nous avions prévu de nous voir et je lui avais même proposé de dormir chez moi et non pas à l’hôtel. Il était tout à fait idiot, si nous voulions nous rabibocher complétement de la laisser dormir à l’hôtel. Même si je comptais prendre le canapé si elle ne voulait pas de moi ailleurs et je ne ferais aucun dessin, du moins, pas pour le moment. Quelques heures plus tard, je décidais de me lever pour faire un brin de ménage. J’étais aussi allé faire deux-trois courses : tagliatelles fraiches, saumon fumé, citron, crème fraiche, parmesan, salade verte, une bonne bouteille de vin blanc (aussi bonne que possible sachant que nous étions à New York et que les Etats-Unis, comparés à la France n’ont jamais été très réputé pour leur vigne …). Enfin, j’avais pris de quoi préparer un petit plat sympa pour ce soir. J’avais aussi pris de la glace à la framboise, à la vanille, au citron, au cassis et de la chantilly, en souvenir de toutes nos soirées glace/télé et plus … Depuis trois semaines, nous parlions presque tous les jours avec Juliette au téléphone, parfois par skype, d’autre par mail. Utiliser le téléphone n’était pas un problème au niveau des factures car j’avais de bons salaires même s’il avait été réduit car mes primes de risque moins importantes et Juliette était chirurgienne et donc, cela ne nous gênait pas de vraiment de payer des notes astronomiques … Cela faisait vraiment du bien d’avoir retrouvé cette complicité, de rire au téléphone, de l’écouter respirer et même s’endormir quand elle revenait d’une longue journée de boulot … Nous étions sur la bonne voie. Moi, de mon côté, je tentais de mettre les choses au clair avec moi-même : quoi dire, quand parler, ce que je devais cacher, ce que je devais faire au niveau de l’agence. Bon sur ce dernier point, je ne savais pas vraiment ce qui était le mieux : jouer franc jeu ou camoufler la vérité. Le franc jeu était peut être préférable. Surtout s’il m’arrivait quelque chose : qui préviendraient Juliette ? Après tout, certains agents ont des femmes et des enfants et l’agence le sait … Et puis à l’occasion, l’agence ferait même passer un stage sur les codes à savoir quand on vit avec un agent … Je verrais bien en temps et en heures ce qui se passera et je déciderais à ce moment. Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Enfin bref, j’avais ensuite fais du ménage chez moi et je m’étais préparé pour me rendre à notre point de rendez-vous. J’avais pris ma voiture et par chance trouvé une place non loin de l’immeuble où se tenait la conférence de Juliette. Je l’attendis assis dans un fauteuil dans le hall et me levai lorsque je la vis arriver tout en parlant avec un autre homme qui devait être médecin lui aussi. Il est possible que j’aie été jaloux si elle ne m’avait pas regardé comme elle l’avait fait. On voyait dans ses yeux tout le plaisir et la joie de me voir. Je m’étais approché, lui avait déposé un baiser sur le front et avait serré la main du médecin qui était bien vite parti. Je la saluai et lui demanda comment elle allait. Elle me rendit ma salutation et me répondit qu’elle n’avait pas arrêté de s’interroger sur quelle était la surprise que je lui préparais. J’eu un grand sourire en répondant « C’est en partie le but » J’agrémentais cette réplique en lui donnant un coup d’épaule dans la sienne. Elle me dit aussi avoir pris un vol de nuit et qu’elle avait pu ainsi dormir un peu. Je souris « Tant mieux, si tu n’es pas fatigué, ce sera plus facile pour toi … » Je restais mystérieux sur ma phrase pour qu’elle continue encore un peu à se poser des questions. Elle me demanda alors si moi j’allais bien j’hochais la tête positivement et elle continua en me disant que la conférence était intéressante même s’ils n’avaient pas encore attaqué réellement le sujet. A ma question sur l’évolution de la science, elle me répondit que oui, beaucoup de choses avaient changées et qu’elle rêvait du jour où la chirurgie ne serait plus de la boucherie, enfin, en substance. « Oui c’est vrai qu’il faut voir avant tout la santé du patient et forcément, moins l’intervention est intrusive plus la guérison est rapide … » Après tout, le vrai boulot de chirurgien, ce n’est pas d’ouvrir des corps pour le plaisir mais de soigner et de penser au bien-être du patient avant tout.

Nous étions arrivés à ma voiture et j’avais mis son sac dans le coffre. Je lui demandai alors si elle était prête pour sa surprise, elle répondit avoir hâte de savoir et ensuite dis qu’elle n’en avait aucune idée et qu’elle ne savait pas si elle avait la bonne tenu. « Oh tu sais, peu importe la tenue … » D’ailleurs en doit savoir faire ce que je vais lui enseigner dans toutes les tenues. Personnellement j’admire les femmes agents qui se baladent sur des talons aiguilles et qui arrive à se battre avec … Quelle classe ! Juliette me demanda finalement à quelle sauce elle allait être mangée. « On commence à marcher vers le centre et je t’explique en chemin. » Nous nous mîmes alors à marcher sur le chemin du centre. Je regardais autour de moi avant de prendre la parole « J’ai décidé que si on se remettait ensemble, il fallait que je t’apprenne plusieurs petites choses sur ce qui peux t’arriver et comment réagir. » Puisqu’évidement un événement comme en Iran ne devait surtout pas se reproduire ! « J’ai donc décidé de t’apprendre comment échapper à une filature, on va se faire un petit cour théorique puis on va mettre le tout en pratique. Je veux aussi t’enseigner deux-trois truc un self-défense. » Je marchais les mains dans les poches tout en regardant de temps en temps Juliette. Je la fit tourner à droite puis nous marchions 100m « Je ne vais pas t’apprendre des choses bien compliquées mais je pense que c’est important de le faire. » Plus qu’important même. Nous étions arrivé dans le centre. Je la fis entrer dans un bar sympa du coin. Je commandais un café pour moi et laissai Juliette commander pour elle. « Alors commençons par le début : remarquer les gens autour de soi. Peu tu me dire si tu as retenu le nombre de personne présente dans le bar quand nous sommes entrés ? » Moi oui, cinq personne. Un groupe de quatre adolescents à une table et un homme dans la quarantaine plus à l’écart.
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Juliette C. Beaumont

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptySam 15 Déc - 7:55


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L'inconnu, la surprise ... Juliette aimait bien savoir où elle mettait les pieds. Seulement, là, elle devait bien avouer que Callen l'avait intriguée. Elle ne savait pas ce qui l'attendait. Elle ne savait pas ce qu'il lui réservait. Bonne ou mauvaise surprise ? La jeune femme n'aurait su le dire réellement. Mais elle attendait patiemment de voir ce que Callen lui réservait. Enfin, il était clair qu'elle n'avait pas totalement l'esprit serein. A quelques reprises, elle en était venue à douter. Et elle s'était dite que peut-être, cette fois-ci, tout foirerait à nouveau. Et qu'il lui disait que c'était terminé. Combien de fois elle avait fait ce cauchemar d'ailleurs. Une véritable hantise. Elle avait toujours peur qu'il lui dise que c'était terminé, que ça ne valait pas le coup, qu'elle devait l'oublier et refaire sa vie. Et quand elle se réveillait, elle était toujours heureuse d'apprendre qu'en réalité, ce n'était qu'un mauvais rêve et que tout allait bien. Elle essayait de s'en convaincre, mais ce n'était pas toujours évident. Enfin, elle allait tenter de penser positivement. Tout irait bien. Pour elle, comme pour lui. Y'aurait pas de rupture, et rien de tout ça.

La journée était terminée. Enfin, façon de parler. Le principal but de sa présence était terminé pour aujourd'hui. Mais il lui restait encore tout un tas de choses à faire. Et oui, elle n'était pas là pour très longtemps. Et elle devait profiter au maximum de Callen. Passer le plus de temps possible. Le téléphone, c'était bien, les emails ou skype aussi. Mais c'était encore mieux de pouvoir se voir en vrai. D'échanger de vraies paroles, de voir ses sourires. De pouvoir le prendre dans ses bras. Tout un tas de choses qu'elle ne pouvait pas faire quand elle était loin de lui. Et qui sait, aussi, en profiter pour recoller un peu plus les morceaux, si vous voyez ce que je veux dire. Enfin, passons. Il était là, dans le couloir de l'hôtel. Le regard de Juliette s'était illuminé quand il s'était approché d'elle. Il était là, ou presque, tel un sauveur sur son destrier blanc. Une agréable satisfaction que le voir ici. Il aurait pu reporter, il aurait pu avoir du boulot à la dernière minute. Ca aurait été dommage, mais elle l'aurait compris. Ils marchaient donc, côte à côte. Elle en vint à lui avouer qu'elle n'avait pas arrêté de se poser des questions sur la surprise qu'il lui réservait. Ce à quoi il répondit, par un grand sourire, qu'il l'avait fait exprès dans un certain sens. "Tu as de la chance que je ne déteste pas les surprises." lui dit-elle en lui tirant légèrement la langue. Parce qu'elle aurait pu très mal le prendre après tout. Ouais, y'a des gens qui poussent carrément des cris ou qui hurlent quand on leur fait une surprise. Parce qu'ils n'aiment pas ça. M'enfin, passons. Juliette lui avait dit qu'elle avait réussi à dormir un peu dans l'avion. Pas comme si elle était dans son propre lit mais au moins, ça lui avait évité de somnoler à la conférence ou de piquer du nez. Callen en vint à lui dire que c'était une bonne chose et que ça serait plus facile pour elle. Juliette leva un sourcil interrogateur. Il commençait vraiment à lui faire peur lui. Mais qu'est-ce qu'il lui réservait ? Comment allait-il la cuisiner ? Elle n'aimait pas ne pas savoir. Oui, elle était curieuse de nature mais elle savait rester à sa place quand il le fallait. Et là ... Là, ne pas savoir ce qu'il lui réservait ... D'ordinaire, elle était patiente mais là, elle avait envie qu'il crache le morceau tout de suite. Elle n'en dit rien. Mais son expression sur son visage valait le détour, parce qu'elle se posait tout un tas de questions.

Ils parlèrent un peu de la conférence, enfin, grattèrent juste la surface. Juliette rêvait du jour où le bien-être du patient passerait avant tout. Et que, pour se faire, la chirurgie devait évoluer. Parce que dans certains cas, il fallait ouvrir et explorer l'intérieur pour trouver la source du mal. Et franchement, le pauvre patient, derrière, c'est lui qui avait des semaines et des semaines de convalescence. Callen était d'accord avec elle. "Un jour peut-être que ça sera le cas. Et j'espère que la médecine fera suffisamment de progrès pour que je le vois de mon vivant." Ouais. Mais passons. Ils étaient arrivés à la voiture de son ex fiancé mais ils n'allaient, semble-t-il, pas la prendre tout de suite. Donc, ils allaient marcher un peu. Vers où ? Vers quoi ? Juliette espérait qu'elle ait la tenue adéquate. Ce n'était pas bien grave. Ca irait. Semble-t-il que ça n'avait pas grande importance. Elle haussa de nouveau un sourcil. Il l'intriguait. Toujours. Et plus il parlait de sa surprise sans évoquer ce que c'était, moins elle était rassurée et plus elle se posait de questions. Mais sans doute que c'était ce qu'il cherchait. Qu'elle se pose tout un tas de questions.

Ils se remirent à marcher. Callen allait enfin lui dire de quoi il retournait. Il avait pris une décision et il allait lui donner quelques trucs. L'entraîner quoi. Juliette n'aimait pas trop le si dans sa phrase, parce que ça voulait dire que leur avenir ensemble était encore incertain, mais elle n'en pipa pas un mot. Ou du moins, elle n'en fit pas la remarque. La sentence tomba, si on peut dire ça comme ça. Un petit court théorique, la pratique. Et des trucs de self-défense. "D'accord ... Je vois pourquoi mes fringues n'avaient pas vraiment d'importance maintenant." Elle était surprise. Très même. Elle ne s'attendait pas réellement à ça. Mais d'une certaine manière, quand même, elle appréciait l'attention. Parce que ça signifiait que la sécurité de Juliette était importante pour lui. Et qu'il n'avait pas envie qu'il lui arrive des bricoles. S'il savait pour l'agression d'un patient à moitié ivre qui lui en voulait comme si elle avait tué un membre de sa famille ... Ou bien la fois où elle était en Italie et qu'elle avait échappé à des types en noir en compagnie de sa cousine. Mieux valait-il qu'il l'apprenne. Callen s'inquiéterait pour rien alors que tout ça, c'était derrière elle. "Tu sais, pour le self défense ... Je ne suis pas certaine d'y arriver. Je n'ai pas de force dans les bras. Et puis, sérieusement, tu crois que je peux faire peur à quelqu'un ?" Avec son regard mignon et tout ça ? Juliette n'était pas quelqu'un de violent. Mais bon, elle essayerait des faire des efforts. Pour lui. Et pour être certaine que ça marche entre eux.

Callen ne souhaitait pas lui apprendre des trucs trop durs. Mais juste de quoi se défendre. Et qu'elle puisse échapper à quelqu'un qui voudrait lui faire du mal par exemple. "D'accord d'accord. J'espère que je ne serais pas une trop mauvaise élève." Parce que sinon, ça serait moins top et moins amusant pour lui. Quoi que ... Juliette avait un prof plus que sexy. Et elle acceptait volontiers qu'il lui mette la fessée si elle faisait sa tête de cochon (a). Bah quoi ? Ils rentrèrent dans un bar. Et là, après qu'ils se soient installés -Juliette avait commandé un jus de fruit- Callen lui posa la question qui tue. Combien étaient-ils dans le bar ? Juliette était sur le cul, fallait bien l'avouer. Et elle ne pouvait pas tricher parce que ... et bien, parce qu'elle ne voyait que Callen. Et le serveur bien sûr qui avait pris leur commande. Parce qu'elle tournait le dos à tout le monde. Elle se pinça les lèvres. Avec un air ennuyé. "Trois c'est sûr. Nous y compris. C'est vicieux comme question." Plus que vicieux d'ailleurs. Il aurait pu la prévenir que l'exercice commençait tout de suite. Elle aurait fait peut-être plus attention. Juliette ferma les yeux durant quelques instants. Essayant de se concentrer et de se rappeler le moment où ils avaient franchi le bar. "J'ai écouté des gens piailler ..." Dans le sens où ils parlaient un peu fort et qu'elle avait eu l'impression d'être dans une basse-cour -d'ailleurs, ils piaillaient toujours autant-. "Mais te dire combien ils étaient ..." Elle poussa un soupir et haussa des épaules. "Je sais pas ... Peut-être deux ou trois, si on ne se compte pas et si on ne compte pas non plus le gars qui a pris notre commande." Mais elle n'en était pas convaincue.
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Callen T. Johnson

Callen T. Johnson


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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyLun 24 Déc - 11:47

Je venais de rejoindre Juliette dans le hall de son immeuble. Heureusement que je connaissais très bien New York sinon j’aurais eu du mal à le trouver sachant qu’ici, tous les bâtiments se ressemblaient énormément. C’est drôle, moi qui suis Américain de naissance, je ne peux m’empêcher de préférer les villes européennes qui ont ce charme de mêler au nouveau l’ancien. Dans nos grandes villes américaines, nous n’avons pas toute cette histoire, nous n’avons pas de grande cathédrale gothique, de château baroque et de fontaines antiques célébrant dieux grecs et romains … Notre pays et récent, tout neuf. Il est vrais que nous avions de beaux paysages, passant de la neige du Colorado à la chaleur presque tropical de la Floride, au désert aride du Nevada … Mais l’Europe aussi avait cela, passant de l’Espagne à la Grèce, en remontant vers la Suède et la Finlande. A choisir, il est vrai que je préférais vivre sur le vieux continent dont l’histoire et tellement fascinante. Ce qui est bien avec mon métier c’est qu’il est rare que je reste sur le sol américain étant donné que je n’ai pas vraiment le droit de mener des missions dans le pays. Enfin, revenons au sujet. Juliette. J’étais maintenant avec elle dans le hall de l’immeuble, le médecin avec qui elle parlait s’étant vite éclipsé.

Après s’être saluer et avoir commencer à marcher, elle m’avoua ce poser des tas de questions sur ma surprise et après lui avoir souris en lui disant que c’était le but, elle rétorqua que j’avais de la chance qu’elle aime les surprises. Bon la double négation qu’elle avait utilisé laissait sous-entendre qu’elle aimait mais sans plus. « Si je me rappelle bien, tu as apprécié toutes mes surprises dans le passé … » Les balades romantique en bord de seine, les diners dans les plus beaux restaurants parisiens, les escapades en amoureux en hivers, les cadeaux de Noël et surtout la demande en mariage qui avait été probablement la plus belle des surprises. Peut-être que je reviendrais à lui en faire une un jour … Il fallait voir comment cela se passerait entre nous deux. Tout cela pour dire que la plupart de mes surprises avait été appréciée. Bon celle que je lui préparais le serait peut-être moins et encore, cela pouvait être amusant. Après que je l’interroge sur comment elle allait, elle me dis avoir dormis dans l’avion, je lui rétorquais que de cette façon ce serait plus facile pour elle. Elle leva un sourcil interrogateur mais ne dis rien. De toute façon, elle pourrait poser toutes les questions qu’elle voulait, protester, gesticuler : je ne dirais rien. J’avais appris à résister à la torture physique et psychologique dans le cadre de mon boulot, ce n’était pas elle qui allait me faire parle, oh non. Je souris devant son regard.

Nous changeâmes de sujet quelques minutes pour nous mettre à parler en substance de la conférence et on en vint à cette nouvelle chirurgie qui se dessinait : une chirurgie avec le moins d’intrusion, le moins de sang possible. J’en vins à dire que c’était meilleur pour le patient et cela était vrai et Juliette me dis qu’elle espérait pouvoir voir cette avancé de la médecine. Je souris en hochant la tête. « A l’allure où vont les choses, avec les moyens qu’à la recherche aux Etats-Unis, tu pourras probablement voir et même pratiquer cette médecine. » Il est vrai que la médecine avançait beaucoup ici aux Etats-Unis car la recherche était privée et donc beaucoup d’argent pouvait être investit par de grandes firmes, ce n’était par exemple pas le cas en France où la recherche était du domaine public et où l’argent était moins présent. Il était évident qu’aujourd’hui, en période de crise, l’investissement dans la recherche soit réduit et pourtant, c’est un secteur d’avenir …

Nous venions d’arriver à ma voiture en terminant sur ce sujet. Je pris son sac et le mis dans le coffre, lui disant qu’on allait marcher jusqu’au centre. Elle s’inquiéta alors de savoir si la tenue était adéquate, je répondis en gros que cela n’avait pas d’importante, elle haussa de nouveau un sourcil et ne semblait vraiment pas rassurer par ce que je venais de dire je souris et lui dit que j’allais lui expliquer en marchant. Nous nous mîmes donc en route et je lui révélais alors ma surprise, lui disant que je voulais lui apprendre deux ou trois rudiments sur l’art et la manière de s’apercevoir que l’on était suivit puis de se défaire d’une filature. Elle répondit qu’elle voyait maintenant pourquoi sa tenue n’avait pas d’importance. Je souris « Oui, ce que je vais t’apprendre, il faut savoir le faire dans toutes les circonstances : en tenue de soirée sur dix centimètres de talon ou en tenu de ville … » C’était une question de survie. Même si au plus profond de moi j’espérais qu’elle n’est jamais à se servir de ce que je vais lui apprendre. Elle émit en suite quelque doute sur la self défense, qu’elle nb’avait pas de force dans les bras et qu’en plus, elle n’avait pas un physique vraiment dissuasif. « Tu sais, la force ne fait pas tout. Un homme mise beaucoup sur celle-ci mais je me suis déjà battu contre des femmes et j’ai parfois eu beaucoup de mal à les maitriser. Parce qu’une femme peut faire preuve de plus de finesse et se sert souvent beaucoup plus de son cerveau … Et puis le fait que tu ne fasse pas per et un avantage si on t’attaque, l’agresseur sera surpris de te voir te défendre et cela te donne quelques secondes pour prendre la domination au tout début de l’affrontement …. » Et je parlais en connaissance de cause. Elle abdiqua et dis qu’elle espèrait de ne pas trop être une mauvaise élève. Je ris en répondant « Je suis sûr que tu seras une bonne élève … »

Je la fis ensuite entrer dans un bar et nous nous installâmes. Je fis de sorte que Juliette soit de dos au reste des clients. Je commandais un café et demandais ensuite à Juliette combien de personnes étaient dans le bar à notre entrée. Elle écarquilla les yeux, surprise par la question. Elle répondit qu’on était au moins trois en nous comptant. Pour ajouter que la question était vicieuse. Elle se concentra en écoutant le bruit autour d’elle et dit qu’il y avait du bruit et ajouta deux ou trois autres personnes en plus de moi et du serveur. Je souris et répondit « En plus de nous et du serveur, il a 5 personnes. Un groupe de quatre adolescents, les gens bruyants et plus à l’écart, un homme d’une quarantaine d’années. » Je laissais Juliette se retourner pour vérifier. Elle se retourna et me regarda, attendant probablement des explications. « Il y a deux choses à vérifier quand tu entre dans une pièce : le nombre de personnes présentes et les issues de secours. » Pas de problème dans les pays du Nord, les issues de secours étaient toutes signalées mais ce n’était pas forcément le cas dans les pays en développement que Juliette avait l’occasion de visiter pour son travail. « Ensuite, il faut évaluer rapidement le danger potentiel que représente chaque personne. » Sans partir sur des préjugés bien sûr car cela n’aidait en rien. « Dis-moi ce que tu penses des personnes présentes … » J’étais déjà pratiquement sur qu’elle dirait que les ados ne présentaient pas vraiment de danger car ils semblaient être là pour se détendre entre amis et que de plus, ils n’étaient pas du genre « voyou » dans leur façon de parler et de s’habiller. Et c’était une réaction normale pour la majorité des personnes : le danger ne peut pas venir d’enfants. Si seulement il savait …

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Juliette C. Beaumont

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyLun 24 Déc - 21:18


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L'art et la manière


Callen et ses surprises. Elle eut un sourire sur le visage, rêveur. Il avait raison, elle avait toujours apprécié ses surprises depuis qu'elle le connaissait. Même celle lorsqu'il l'avait appelée et qu'il lui avait demandé de le rejoindre, en Roumanie. Juliette n'avait pas arrêté de sauter en l'air et elle avait eu du mal à retrouver son calme, pour sûr. Une vraie pile électrique ce jour là. Son patron ne l'avait pas reconnu. Mais il l'avait bien vite laissée partir pour qu'elle puisse faire sa valise et qu'elle le rejoigne. Certes, l'issue n'avait pas été des plus heureuses, mais ce n'était pas ce qu'elle retenait. C'était plus le fait qu'il l'ait appelée pour une escapade. Elle avait apprécié, pour sûr. Et si c'était à refaire ? S'il lui demandait de tout plaquer pour quelques jours pour le rejoindre ? Et bien, oui, elle le ferait à nouveau. Sans aucun souci. Juliette ne savait pas ce que Callen lui réservait mais elle espérait que ça soit quelque chose de bien. Quelque chose d'inoubliable, qu'elle ne risquait pas d'oublier de sitôt. De surprenant. La seule chose qu'elle voulait, c'était éviter que l'un ou l'autre ne se retrouve blessé. Parce que ce ne serait pas bien. Dans le sens où elle était là pour être avec lui. Et passer du temps avec lui. Et non pas veiller sur lui dans une chambre d'hôpital ou bien faire des pieds et des mains pour que ça soit elle qui le soigne et personne d'autre. "Tu sais ce que j'ai toujours aimé dans tes surprises ?" lui avait-elle dit en tournant la tête vers lui. Sans doute que Callen devait être pendu à ses lèvres, attendant sa réponse. "Ca me permettait toujours de passer du temps avec toi." avait-elle répondu dans un sourire. C'était mignon n'empêche. Et Juliette le pensait vraiment. Comme son homme, à l'époque, était toujours dans les airs, la brune profitait toujours du ou des moments qu'elle pouvait passer avec lui. Et aujourd'hui, ça n'allait pas changer. Qu'importe ce qu'il lui avait préparé. Qu'importe la surprise. Elle allait apprécier, un point c'est tout. D'ailleurs, histoire de prouver qu'elle aimait être là, Juliette s'était rapprochée de Callen et avait déposé un baiser sur sa joue. Pas sur la bouche ? Disons qu'ils auraient été obligés de s'arrêter et qu'elle ne voulait pas le faire. Callen avait peut-être un timing à respecter et elle ne souhaitait pas les mettre en retard. Sait-on jamais.

Quoi qu'il en soit, ils marchaient tranquillement, sans se presser, tout en discutant. Juliette n'arriverait pas à lui tirer les vers du nez. C'était un fait. Il ne parlerait pas et elle comprenait qu'il veuille lui faire la surprise. Ca ne l'empêchait pas de bougonner ou bien de pester quelque peu contre l'entêtement de Callen et du fait qu'il voulait garder le mystère. Bougre de lui. Elle se vengerait, un jour ou l'autre. A moins qu'elle ne se venge lorsqu'ils seraient seuls, tous les deux, dans l'appartement de l'agent de la CIA. Elle l'attacherait à son lit, ou bien le menotterait. Encore fallait-il qu'elle trouve lesdites menottes. Et elle lui ferait toutes les misères qui pourraient lui passer par la tête. Bah quoi ? Après tout, Juliette avait des besoins. Et Callen était bien le seul homme avec qui elle envisagerait de coucher. Il lui aurait dit que tout était fini, qu'il ne voulait plus d'elle ou que ça ne servait à rien d'espérer, ok, sans doute qu'à ce moment là, elle aurait cherché quelqu'un d'autre. Mais Juliette avait préféré espérer. Et continuer d'y croire. Et elle avait bien fait. Parce qu'au moins, elle savait que tout n'était pas perdu. Mais là n'était pas réellement le sujet, on s'est un peu -beaucoup même- égarés. Mais tout ça pour dire que surprise ou non, Juliette était certaine de passer un agréable moment avec Callen, pour sûr.

Les progrès de la chirurgie, Juliette attendait de voir ça. Certes, son boulot serait mis à mal. Mais la brune n'était pas le genre de médecins qui ouvrait ses patients simplement parce que ça l'éclatait. Elle pesait toujours le pour et le contre de ses actes. Et elle prenait tout en considération : l'âge, le sexe, la mentalité, l'état psychologique et tout un tas d'autres choses. Pour Callen, il était plus que certain que Juliette aurait le temps de voir, de son vivant, les avancées médicales. "Je pense aussi. Y'a déjà la chirurgie au lasar mais ça demande encore à être développé." Ce n'était pas totalement au moins, mais un jour ou l'autre, les avancées seraient bien plus significatives. En tout cas, la brune appréciait cette discussion. Elle se sentait bien en sa compagnie. Même si, fallait bien l'avouer, elle ne savait pas à quelle sauce Callen allait la manger.

Finalement, il en vint à briser le silence. Et à lui expliquer ce qu'il attendait d'elle. Plusieurs trucs. Regarder autour de soi, échapper à une filature, se défendre. Si pour les deux premiers points la tenue importait peu, Juliette n'était pas certaine qu'elle pourrait se battre, voire se défendre vu comment elle était habillée. Mais bon, tant pis. Au pire, ils trouveraient bien une solution, quitte à ce qu'elle se retrouve en petite tenue. "Ah, les talons ... Tu as de la chance que j'en porte de temps à autre. Mais pas aujourd'hui. Enfin, pas vraiment." Oui, elle avait des bottes plus ou moins hautes, mais y'avait pas dix centimètres, comme ce que Callen venait de lui dire. Trois ou quatre. C'était bien suffisant. Quand elle savait qu'elle allait beaucoup marcher, et bien, elle faisait en sorte d'éviter de se retrouver perchée sur des centimètres et des centimètres. Même si, elle en avait l'habitude à présent. "L'avenir me donnera raison mais je crois que j'ai bien fait d'éviter les chaussures à talons." avait-elle dit dans un sourire. Quant au fait qu'elle devrait se battre, Juliette n'était pas certaine qu'elle serait douée pour ça. Dans le sens où se battre, ce n'était pas bien elle. Qu'elle n'avait pas vraiment de force dans les bras et qu'elle ferait sans doute plus de mal avec un scalpel qu'autre chose. Mais le jeune homme en vint à lui expliquer que la force ne faisait pas tout. Juliette écoutait attentivement, opinant du chef, de temps à autre. "L'effet de surprise en gros." Elle marqua une pause. "Je me demande combien de fois tu t'es fait botter les fesses par une femme." Après tout, c'était lui qui lui avait parlé du fait qu'elles étaient de vraies chipies et qu'il avait plus ou moins eu du mal à les mettre ko. Juliette eut un haussement des épaules, à nouveau. "On verra, on verra." lui dit-elle concernant le fait qu'elle serait une bonne élève.

Ils avaient fini par tourner dans une ruelle. Et s'étaient, ainsi, retrouvés dans le bar. Juliette n'avait pas fait attention à ce qui l'entourait. Si bien que quand Callen lui avait demandé combien ils étaient, elle avait manqué s'étouffer. Enfin, elle aurait été en train de boire un coup, sans doute que ça aurait été le cas d'ailleurs et qu'elle se serait étranglée. La question l'avait surprise. Beaucoup. Et franchement, elle ne savait pas réellement. Très sérieusement, elle n'avait pas fait attention. Peut-être que la prochaine fois, elle le ferait mais bon. Elle avait faux. Cinq, ils étaient cinq. Enfin, huit. Callen et Juliette, le serveur, un groupe d'étudiants et un homme. Elle se tourna donc. Ah ouais ... Mais pour lui, c'était facile. Après tout, il avait le sens de l'observation. Il faisait tous les jours ça, ou presque. Elle fronça les sourcils. Elle n'aimait pas se retrouver piégée. Et Callen connaissait bien ce regard et cette moue qu'elle faisait. "C'était vicieux quand même." Ouais, très. Callen lui expliqua ce qu'elle devait vérifier. Le nombre de personnes et les sorties. "Je crois que ça, ce n'est pas trop compliqué à retenir." Non. Elle ferait plus attention, à présent. La question suivante fut toute autant vicieuse que la précédente. Juliette fronça des sourcils. Mais elle se souvenait de leur dernière discussion. "Ce n'est pas toi qui me disais que l'habit ne fait pas le moine ?" Discussion houleuse d'ailleurs si bien que Juliette avait cru que tout était perdu. Mais non. "Si mes souvenirs sont bons, je crois que tu me disais que le mal, et bien, ça ne se lit pas sur la figure des gens. Et si ça se trouve, ce sont ceux qui paraissent le plus inoffensif qui, au final, sont les plus dangereux." Ca, oui, elle se souvenait de ça. Si bien que depuis, Juliette était plus sur ses gardes. D'abord parce que Ella lui avait demandée de le faire. Mais aussi parce qu'elle n'avait pas envie que l'histoire de l'Iran se produise à nouveau. "Je sais pas. Le vieux est bien calme. C'est peut-être le calme avant la tempête. Peut-être qu'il cache à l'intérieur de lui un volcan qui est prêt à exploser. Ou peut-être qu'il est juste là pour boire un coup, tout simplement, et être tranquille." Et les jeunes dans tout ça ? "Les autres piaillent beaucoup. De quoi ils parlent, j'en sais rien. Mais ils sont bruyants. Ils doivent se foutre qu'on puisse les écouter et n'ont aucun respect pour les autres." Oui, mais bon, tout ça, Juliette n'avait pas réellement répondu à la question de Callen. "Je ne sais pas. Il fut un temps où j'aurais dit que ces jeunes ne sont pas dangereux. Mais avec ce que j'ai vu ou ce que j'ai vécu ces derniers mois, je ne suis plus en mesure d'affirmer quoi que ce soit." Juliette baissa légèrement les yeux et tapota quelque peu la table avec ses doigts. En quelque sorte, elle avait perdu cette innocence qui la caractérisait au départ. Elle voyait le monde différemment. Ce n'était pas plus mal d'ailleurs. Parce qu'elle voyait trop le moment façon bisounours avant tout ça. Et maintenant, elle savait que le monde pouvait être noir et glauque parfois. Ca ne l'enchantait pas. Mais elle acceptait quand même.

Joyeux Noël à toi aussi Smile

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Callen T. Johnson

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyMer 26 Déc - 21:12

Nous avions marchés côte à côte jusqu’au café, bavardant d’abord des progrès de la médecine et du fait que j’étais persuader que les choses iraient suffisamment vite pour que Juliette puisse les voir et peut être même les pratiquer. Juliette chercha une nouvelle fois à m’arracher les vers du nez concernant la surprise. Pour la rassurer, en quelque sorte, je lui dit que dans le passé, elle n’avait jamais détesté mes surprises. Elle répondit que c’était vrai car de cette façon, elle pouvait passer du temps avec moi. J’eu même le droit à un baiser sur la joue ce qui me fit sourire. J’aimais ce genre de contact doux et surtout à la limite du timide, de la redécouverte de l’autre. C’était le but de notre nouvel essai, se redécouvrir. Aucun de nous n’avait envie de forcer l’autre, c’est bien pour cela que je n’avais déposé qu’un baiser sur son front lorsque je l’avais rejoint et non pas un vrai baiser.

Nous passions ensuite au vif du sujet. Je lui révélais ma « surprise ». Techniques de bases sur l’art d’échapper à une filature. Et non pas à en faire une car je ne voulais tout simplement pas qu’elle se mette en danger en se disant qu’elle savait faire et qu’elle pourrait peut-être m’aider. J’avais un peu peur qu’en lui expliquant comment échapper à une filature, elle se dise qu’elle pouvait en faire une. Il est vrai que la méthode n’était pas bien différente mais c’était surtout plus dangereux dans l’autre sens et je ne voulais pas qu’elle se mette en danger bêtement. Ce côté-là de la surprise ne semblait pas la dérange outre mesure mais la seconde partie alors que je lui disais que j’allais aussi lui apprendre deux ou trois techniques de self défense sembla lui déplaire un peu plus. Voir beaucoup plus. Elle protesta disant qu’elle ne saurait le faire car elle n’avait pas assez de force. Je lui expliquais que dans le cas d’une femme, le cerveau et la finesse était une bonne arme et qu’il y avait aussi l’effet de surprise. Elle me contredit disant qu’elle n’était pas sûre de pouvoir le faire. Je pense que ce qui la dérangeait le plus était plus le fait de se battre que la difficulté. Ce n’était pas dans son tempérament. Elle, c’était un médecin, elle voulait faire le bien, un peu « peace and love » sur les bords, vivant dans un monde de bisounours même si depuis l’incident « Iran » elle avait changé et réaliser que le monde n’était pas idéal. Elle me demanda alors avec le sourire combien de femme m’avait botté les fesses. Avec un sourire je répondis « Aucunes. Je suis toujours arrivé à m’en sortir même si quelques-unes m’ont donné du fil à retordre. En fait, au début, c’était toujours moi qui prend le premier coup car j’ai toujours dans un coin de ma tête que c’est mal de frapper une femme puis quand tu en reçoit un et que tu vois que la femme ne te fera pas de cadeau, tu te défend … » Je pense que mon égo aurait du mal à supporter de se faire battre par une femme même si au final, comme je l’ai dit : je suis un homme moderne …

Nous avions tourné dans une autre rue et nous étions rentrés dans un café. Une fois assis, je demandais à Juliette combien de personnes étaient présentes dans le restaurant. Elle ne fut pas capable de me répondre : elle n’avait pas fait attention. Rare sont les personnes qui font attention à ce genre de détail. Je lui dis alors combien nous étions et je la laissais vérifier par elle-même. Je lui dis révélais ensuite les deux règles d’or quand on entre dans une pièce. Regarder le nombre de personnes et la localisation des issues de secours pour savoir par où courir quand il y a un problème. Elle me dit que ce n’était pas trop difficile à retenir. « Non effectivement, c’est simple comme précautions, avec le temps, cela devient même un automatisme. » A force, je ne faisais presque plus attention à mon regard circulaire à chaque entrée, mon cerveau capté toutes les informations presque sans que je m’en rends compte. Ensuite je dis à Juliette qu’il fallait évaluer le niveau de danger de chaque personne. Je lui demandais de le faire avec les personnes présentent. Elle me rappela le fait d’avoir déjà fait la remarque que l’habit ne fait pas le moine. J’hochais la tête : elle avait parfaitement raison. Ne pas se fier aux apparences, elles sont bien trop souvent trompeuses. Elle dit ensuite que du coup le mal ne se lit pas sur le visage des gens. Elle devait donc trouver la demande contradictoire. Je pris donc la parole pour lui éclaircir quelques points. « Lorsque je parle du niveau de danger, je ne te demande pas de faire marcher les clichés. C’est plus une question de sensation, d’instinct. » Quand je parle de cliché c’est par exemple le fait que dans un groupe d’individu, ce n’est pas forcément l’immigrer le plus dangereux ou la personne calme et silencieuse … C’est vraiment une question de feeling. « Je ne sais pas si tu as réellement compris, hésite pas à me poser des questions … » Il y avait un pas entre faire et expliquer quelque chose à quelqu’un. Je n’étais pas spécialement un prof même si j’avais déjà eu quelques agents à former et que cela c’était très bien passé. Cependant Juliette fit un effort et regarda les personnes présentes. Elle parla d’abord de l’homme seul. Elle dit qu’il était calme, peut-être trop et que cela cachait quelque chose ou alors qu’il était là uniquement pour être tranquille et boire un café. Les jeunes eux étaient beaucoup plus bruyants sans respect pour les autres clients. Elle marqua une pause puis me dit qu’elle ne savait pas. Qu’avant, elle aurait dit que les jeunes n’étaient pas dangereux mais que maintenant elle n’était plus sûre de cela à cause des récents évènements. Je souris à cette remarque. C’est bien, elle avait ouvert les yeux sur le monde qui l’entourait. Et ce n’était pas négatif ou méchant comme remarque. Son esprit naïf est super agréable pour s’échapper d’une bulle de méchanceté … Ce côté altruiste est génial mais ce n’est pas vraiment l’esprit fait pour survivre en milieu hostile. « La question que je t’ai posé n’a pas vraiment de réponse dans le contexte. Je voulais surtout savoir si tu avais changé, si tu allais me répondre que l’homme était potentiellement plus dangereux que le groupe d’ado. » Le contexte était extrêmement important. « En fait, le tout vient du fait que quand tu entre dans une pièce, tu dois regarder les gens : si la personne ne fait pas attention à toi et ne te regarde pas une seule fois, il y a deux solutions, soit elle s’en fou – ce qui est vrai à 99% du temps, soit elle est extrêmement doué et t’attendais et est capable d’un grand contrôle mais ceci est très rare. » Je marque une pause le temps de trouver un exemple. « Par exemple, dans le groupe d’adolescent, il y en a un qui s’est retourné sur toi mais uniquement pour te reluquer, il n’a ensuite plus jeter un seul regard vers nous. L’homme au fond n’a lui pas bouger et a continuer à lire son journal, comme il le fait actuellement. » Je pris une nouvelle inspiration avant de continuer « Dans le cas où la personne t’attend ou te veux du mal, tu le sentiras car elle regardera souvent, aura dans le fond des yeux quelques choses. Toujours. On ne peut pas tricher avec le regard. Il faut apprendre à sentir, à regarder. » Je regardais Juliette, but une gorgée de café. « C’est pour cela qu’il faut bien regarder les gens tout en restant naturel en entrant dans un lieu, il faut aussi s’assoir à un point stratégique. Je ne te l’ai pas laissé parce que je voulais d’abord t’expliquer. » Je fini mon café. « Tu as des questions ? Sinon on change de lieu et tu mets en pratique ce que je viens de t’apprendre. Et je te dirais quelques trucs supplémentaires. » L’autre lieu en question était un second café, un peu plus bas dans la ruelle. Et cette fois-ci, j’avais demandé à un ami de faire croire à Juliette qu’il lui voulait du mal pour qu’elle s’entraine. Cet ami n’avait pas compris la démarche, je lui avais alors dit que c’était pour le boulot, pour une mini formation. Il avait donc facilement accepté.
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Juliette C. Beaumont

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyVen 28 Déc - 6:46


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Une bonne question. Une très très bonne. Est-ce que Callen s'était déjà fait botter les fesses par une jeune femme ? Juliette était curieuse. Certes, elle n'avait pas besoin de savoir. Mais bon, c'était venu tout seul. Et sa curiosité avait pris le dessus, en quelque sorte. Son ex fiancé en était venu à lui répondre que par chance -ou malchance, ça dépendait de comment on voyait les choses-, ça n'avait jamais été le cas. Dans le sens où il savait très bien que c'était soit il frappait, soit il se faisait botter les fesses ou bien même se retrouvait blessé. En gros, c'était comme le vieux proverbe "Tuer ou être tué." Après tout, il ne faisait que se défendre, non ? Juliette s'était retournée durant quelques instants, marchant à reculons, histoire de le taquiner un peu sur le sujet. "Et contre moi alors ... Si tu m'apprends des trucs de self-défense, tu risques de te prendre des coups." Et peut-être que ça serait elle qui lui botterait les fesses. Enfin, pas véritablement dans le sens où elle ne pourrait pas vraiment lui faire de mal. Pourquoi ? Tout simplement parce que ... Et bien, parce qu'elle ne voudrait, aucunement, le blesser. Ce n'était pas son genre. "Et faut bien l'avouer ... Je doute que cette séance là sera ... très très productive." dans le sens où, souvent, et bien, ça pouvait déborder. Comment ? Tout simplement et bien ... Juliette pouvait prendre le dessus une fraction de seconde, sans le vouloir et ils se retrouveraient tous les deux au sol, par exemple. Et sans doute qu'elle ne pourrait pas résister à venir coller ses lèvres contre celles de Callen et ça déraperait. Sauf si Callen était du genre buté et qu'il ne laisserait pas ce qu'il avait prévu être entravé par autre chose. Enfin. Ils auraient bien l'occasion de voir ça un peu plus tard à dire vrai. Puisque l'entraînement était loin d'être commencé. Juliette se remit dans le sens de la marche, parce qu'elle allait finir par tomber ou bien se faire mal, et ça serait con. Très dommage même à dire vrai. "M'enfin, j'espère que tu ne seras pas trop brutal avec moi. Parce que garde en tête que je ne me suis jamais battue." Enfin, hormis avec son frère mais ce n'était pas de vraies bagarres. C'était plus des joutes verbales qu'autre chose. "Donc, tu seras gentil, hein ?" Juliette pencha la tête sur le côté et lui fit son petit regard de biche, histoire de l'attendrir. Bah, hein, c'était lui qui lui avait proposé ça. Donc, qu'il ne s'étonne pas si elle se "battait" à sa manière. Enfin, passons.

Ils avaient fini par rentrer dans un café. Et là débuta, ainsi, son entraînement. D'abord, toujours regarder combien il y avait de personnes quand on rentrait dans un lieu. Et deuxième chose, repérer les issues de secours. Des choses que Juliette savait. Enfin, avec tous les films qu'elle avait pu voir jusqu'à présent, elle savait que c'était ce que les "héros" faisaient toujours. Mais elle ne s'était jamais dit qu'un jour, il faudrait qu'elle fasse elle-même attention tout ça. Elle ne s'était pas attendue qu'un jour, et bien ... Et bien que son monde changerait et qu'elle devrait faire des choses dont elle n'avait même pas idée. Mais son monde de bisounours s'était écroulé aussi rapidement qu'un château de cartes. Ce n'était pas plus mal d'ailleurs. Au moins, elle ne se mettrait plus en danger inutilement. "Pour l'automatisme, hein, je me doute que ça ne sera pas pour tout de suite." Parce qu'elle n'était pas quelqu'un de surentraînée. Elle n'était qu'un jeune médecin qui était loin de tout connaître du monde. Ou du moins, elle ne voulait pas connaître les choses qui pouvaient la mettre en danger ou bien des choses dont elle ne pourrait rien faire. Des problèmes trop compliqués pour elle qu'elle ne pourrait jamais résoudre, en quelque sorte.

La question d'après n'avait pas été des plus faciles, encore. Parce que Juliette n'était pas le genre de personne à juger les autres. Avec son boulot, elle ne pouvait pas juger ses patients, elle ne pouvait pas dire non plus que quelque chose était bien, ou pas bien. Ce n'était pas elle, tout simplement. Et si à une certaine époque, elle se fiait à ce qu'elle voyait, et à l'apparence des gens, ce n'était plus le cas à présent. Auparavant, elle ne se posait pas de questions sur ce qui amenaient les patients à elle. A nouveau, c'était différent. Parce qu'elle se posait les questions, justement. Elle se demandait ce qui les avait amenés, pourquoi ils s'étaient battus, pourquoi ils étaient là. Tout un tas de questions qu'elle aurait aimé ne pas se poser. Elle savait que la curiosité était un vilain défaut. Et qu'un jour ou l'autre, ça pourrait lui apporter des ennuis, de gros ennuis. Mais bon. "Non, non, je crois que j'ai compris." Enfin, elle n'en était pas certaine non plus. Mais bon, elle allait se lancer, tout de même.

A nouveau, Juliette avait regardé autour d'elle. Elle observait les différentes personnes qui étaient installés. Et elle parla un peu d'eux. Elle ne savait pas trop quoi dire parce que ... Et bien, parce qu'elle ne connaissait pas les gens si bien que ça. Mais apparemment, ce n'était pas une si mauvaise réponse qu'elle lui avait apportée. Dans le sens où ... Et bien, pour lui, il n'y avait pas de contexte. Il voulait juste vérifier si elle avait changé, si sa vision des choses avait évolué avec le fil du temps. Ou si elle était toujours dans son monde de bisounours. Juliette était un peu sur le cul à dire vrai. Et légèrement vexée qu'il lui ait posé cette question. Enfin, c'était la réponse qui était dérangeante. Et elle fronça légèrement des sourcils. M'enfin, elle n'en dit rien non plus. Après tout, elle était là pour apprendre, non ? Et y'aurait des trucs qui ne lui plairaient, sans doute pas, mais qu'importe. Si elle devait faire des efforts concernant ce point là pour que ça fonctionne mieux entre eux, alors, pourquoi pas. Elle ferait des efforts. Et elle ferait en sorte de retenir ce qu'il lui disait. Ni plus, ni moins. Callen lui expliqua quelques trucs sur le fait de regarder autour de soi, le sens de l'observation, et la réaction des gens. Deux hypothèses : ou ils se fichaient de qui pouvaient rentrer, ou bien, ils étaient de bons comédiens. Juliette préférait croiser des personnes qui s'en foutaient. Au moins, elle n'aurait pas l'impression d'être épiée toutes les cinq minutes. Callen ajouta qu'un des étudiants l'avait maté. Elle se serait bien risquée à plaisanter sur le sujet, genre dire qu'il avait de la concurrence, mais elle savait très bien que ce n'était pas le cas. Non, Juliette n'avait personne d'autre en vue. Personne, hormis Callen, bien sûr. Et ça ne changerait pas.

Callen continua de lui expliquer un peu sa vision des choses. Enfin, il tentait de lui enseigner quelques trucs qui lui serviraient par la suite. "Mais comment tu peux savoir qu'une personne te regarde si tu es dos à elle ? Je veux dire ... On me regarde souvent." Parce qu'elle était jolie, quand même et qu'elle avait attiré le regard de plus d'un dans sa jeunesse. Elle joua un peu avec ses doigts. "Enfin, je sais que tous les gens n'ont pas les plus mauvaises des intentions. Et que certains, comme tu me le disais, cachent bien leur jeu. Et je crois que c'est ça ... Enfin, que c'est pour ça que j'aurais besoin d'aide." Et de l'entraînement aussi. Parce que Juliette n'arrivait pas à reconnaître ceux qui lui mentaient, et de ceux qui disaient la vérité. "Et peut-être aussi des trucs ... pour savoir qui ment. Et qui ne le fait pas." Ca, ça serait intéressant. Bon, aussi, Callen ne pourrait pu lui mentir s'il lui apprenait quelques trucs mais ça serait bien pour elle, pour sûr. En tout cas, il était temps, semble-t-il, de déménager. Juliette termina son jus de fruit. "Et bien, allons-y, je te suis." Est-ce qu'elle était vraiment prête pour un nouvel exercice ? Ou mettre tout ça en pratique ? Peut-être, peut-être pas. En tout cas, elle verrait bien. Peut-être qu'elle se planterait en beauté. Peut-être qu'elle oublierait de faire un truc. Ou qu'elle n'y arriverait pas. Mais elle y parviendrait. Ou du moins, elle essayerait.
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Callen T. Johnson

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyJeu 3 Jan - 12:23

Avec Juliette nous parlions de se battre. En effet, si nous avions le temps, j’aimerais lui apprendre deux ou trois prise de défense car on ne laisse pas une femme sans moyen de se défendre, surtout une femme qu’on aime. De plus, Juliette avait souvent l’occasion de voyager pour son boulot dans des pays sous tension, notamment en Afrique et il était donc important de savoir donner quelques coups, et puis même quand elle était dans des pays occidentaux : les violeurs et les agresseurs sont partout, il ne faut pas croire qu’il n’y a pas de problème du côté des occidentaux, ce serait comme croire au Père Noël ! Enfin bref. Elle m’avait demandé combien de femme m’avait botté les fesses. J’avais répondu avec fierté qu’aucune n’y était parvenue même si j’avais parfois pris quelques coups douloureux. Je lui avais dit qu’au tout début, je ne donnais jamais le premier coup car dans mon esprit, il ne fallait pas frapper une femme : c’est ce que l’on apprend à un garçon dès ses trois ans et du coup, forcément, ce genre de chose reste mais que lorsque l’on est en mission et face à un ennemi, même femme, on doit se défendre pour ne pas mourir. Juliette voulu me taquiner en insinuant qu’elle allait peut être lui donner quelques coups. Je souris en lui donnant un petit coup de coude contre son bras « Et en plus tu crois que tu vas surpasser le maitre ? » dis-je avec un sourire jusqu’aux oreilles. C’était drôle de voir que l’on récupérait petit à petit notre complicité. Elle continua en disant qu’elle avait de gros doutes sur la productivité de la séance. « Nous verrons bien où cela nous mène, il n’est pas bon de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué … » En effet, Juliette allait peut être se révélé comme une bonne combattante, surtout qu’elle avait un physique assez sportif, grande, relativement musclée et pour dire vrai : elle a du potentiel. Il faut juste que cela se débloque dans sa tête, à la fin, on prend du plaisir à combattre avec l’adrénaline et toutes les sensations que procure le fait de se servir de son corps. Elle dit ensuite qu’il ne fallait pas que je sois trop brutal, parce qu’elle ne s’était jamais battue. Avant d’ajouter qu’il fallait que je sois gentil avec des yeux de biche. « Je ne suis jamais brutal, toujours en finesse » - effectivement, vu mon physique, je n’étais pas une armoire à glace et donc j’aimais faire jouer mon corps en finesse - en faisant mine de ne pas m’apercevoir de ses yeux séducteurs avant de lui poser un baiser sur la côté du front « Mais ne t’inquiète pas, je ne vais pas te faire mal, ce n’est pas le but, au contraire, c’est toi qui va donner les coups... » Moi j’allais me contenter de quelques prises de maintien et elle, devra se défaire de mon emprise. Donc dans l’histoire, c’était moi qui allais prendre le plus de coups.

Nous étions enfin rentré dans un premier bar où je lui demandais de me dire combien de personnes il y avait, elle fut incapable de me répondre, n’ayant pas fait attention. Je lui enseignais donc qu’il fallait faire deux choses en entrant dans un lieu : vérifier les sorties de secours et regarder le nombre de personnes. J’ajoutais qu’avec le temps cela devenait un automatisme, elle me dis qu’elle se doutait que ce ne soit pas encore pour tout de suite. « Oui, il faut bien un an de pratique pour trouver cela en automatisme … Moi qui en ai quasiment vingt, autant te dire que c’est devenu autant normal que de me laver les dents le matin ! » Je continuais ensuite mon « cour » en lui demandant de me dire lequel des clients présents était le plus dangereux potentiellement. Elle me répondit que je lui avais déjà dit de ne pas se fier aux apparences. J’hochais la tête et lui expliquait que c’était plus une impression, une sensation de danger. Je demandais alors si elle avait d’autres questions, elle me dis qu’elle avait compris. Elle se retourna alors et se concentra sur les gens alors que je continuais à parler, qu’il fallait se baser sur le contexte, sur le regard que les gens lui lançait. Je lui dis qu’il fallait apprendre à sentir les choses, à ressentir. C’était assez compliqué quand on ne l’a jamais fait, ce n’est pas quelque chose de simple à concevoir sauf si on est doté d’une capacité à vite se rendre compte des choses. Elle écoutait attentivement. Je fini ma première partie d’explication avant de lui demander si elle avait des questions. Elle en posa une première, elle demanda comment elle pouvait savoir qu’on la regardait si elle était de dos. Je souris « C’est pour cela que quand entre dans une pièce à plusieurs, il faut t’installer en première de façon à ceux que tu sois face aux maximum de personnes. Place que j’ai prise. » Elle ajouta ensuite qu’on la regardait souvent. « Oui, tu es belle, c’est logique. » Un compliment, cela fait toujours plaisir. « Le regard d’un homme qui t’admire et le regard d’un homme ou d’une femme d’ailleurs, qui te veux du mal n’a pas le même regard. » Elle me dis ensuite qu’elle savait que tout le monde n’avait pas de mauvaises attentions et que c’est cela qui allait lui poser des problèmes. Elle me demanda ensuite quelques trucs pour savoir si on lui ment ou non. « Moi je me débrouille à l’instinct, ça vient avec les années. Sinon, il faudrait demander à un spécialiste … tu n’as pas un ami, euh Daniel qui a fait des études en psychologie ? » Oui c’était plus facile dans ce cas-là de demander à un spécialiste.

Je me levais et allait payer l’addition marquant ainsi la fin de mon petit cour, je retourne vers Juliette. « On va aller au Street’s un peu plus bas dans la rue et tu vas appliquer ce que je t’ai appris. » Surtout que là-bas un homme de la trentaine l’attendais avec pour mission de la regarder souvent, de lui vouloir du mal. C’était un ami qui avait décidé de m’aider.
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Juliette C. Beaumont

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyJeu 3 Jan - 19:52


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L'art et la manière


Se battre contre Callen ? Oh, sans doute que Juliette n'y irait pas très fort. Dans le sens où elle ne savait pas se battre. Ou du moins, elle ne l'avait jamais fait. Hormis contre son frère. Mais ça, c'était différent. Dans le sens où ils se chamaillaient. Et ils ne se battaient pas vraiment. Petite, peut-être qu'elle avait tiré quelques cheveux, mais c'était bien tout. Peut-être qu'elle n'y arriverait pas. Ou peut-être que la jeune brune se trouvait une force insoupçonnée. Et peut-être qu'elle serait bonne élève. Elle verrait bien. Elle le saurait assez rapidement de toute manière. Du moins, dès que l'espion aurait fini de lui enseigner les bases et qu'ils passeraient, alors, à la pratique et l'autodéfense. Mais à dire vrai, Juliette n'était pas certaine d'être pressée de voir ce moment. Même si elle en vint à se moquer un peu de Callen en lui disant qu'elle serait peut-être meilleure que lui et qu'elle arriverait à lui botter les fesses. Non, sans bien sûr lui tirer la langue parce qu'elle plaisantait. Il lui donna un petit coup de coude et il en vint à lui dire qu'il n'en croyait pas un mot et qu'elle ne pourrait pas surpasser le maître. "J'ai pas dit surpasser le maître. Mais peut-être assez bien le surprendre pour prendre le dessus." Et si elle arrivait à le mettre à terre -très honnêtement, elle en doutait, ça n'arriverait sans doute jamais à moins qu'il ne se laisse faire-, Juliette se retrouverait dessus. Et sans doute qu'elle chercherait à faire autre chose ... comme venir capturer ses lèvres. Ca serait ... ma foi, bien plus intéressant. Enfin, si on lui laissait les rênes, bien sûr. Sans doute qu'elle se faisait trop d'idées. Mais bon, ça lui permettrait de recoller les morceaux avec lui et elle aimerait bien, pour sûr.

Enfin. Juliette en vint à lui faire part de ses doutes, du fait qu'elle craignait fortement qu'ils se battent réellement et qu'ils ne trouvent pas autre chose de bien plus intéressants à réaliser. Rhoo, bien évidemment, elle pouvait se tromper mais ils auraient l'occasion de voir ça plus tard, comme dit un peu plus tôt. Elle avait tenté de l'amadouer, de lui faire son petit regard de biche qui en disait long. Arriverait-elle à le faire craquer ? Hmmm ... Va savoir. Callen lui expliqua qu'il ne faisait pas preuve de brutalité et qu'il préférait la jouer de manière détournée. En finesse. Ce qui fit sourire la belle. Il l'avait bisouté. Sur le front. Bon, sans doute qu'elle aurait préféré ailleurs mais c'était un début, n'est-ce pas ? Et loin d'être désagréable. Callen lui expliqua qu'il n'allait pas lui donner des coups. Ce n'était pas ce qu'il cherchait. Il voulait juste lui apprendre deux ou trois trucs et il allait les lui faire voir. Et ça serait à elle de les reproduire. De ce fait, et sans le vouloir, elle pourrait lui coller une droite. Elle eut une légère grimace. Lui faire mal, elle n'en avait pas envie -même si elle doutait de pouvoir réellement l'atteindre ou lui faire mal-. "Mon pauvre ... avec la faute à pas de chance, tu vas te retrouver avec pleins de bleus." Ouais. Enfin, pas sur le coup, mais plus tard. "Mais dans le pire des cas, je te ferais un massage." Un super massage. Qui dériverait peut-être sur autre chose. Enfin, à voir, bien sûr.

En tout cas, ils étaient rentrés dans le bar. Et l'apprentissage de Juliette en vint à débuter. Callen lui enseigna, ainsi, qu'elle devait repérer, toujours, les différentes sorties qu'il pouvait y avoir dans un lieu. Mais aussi le nombre de personnes qu'il y avait dans le lieu. Et bien évidemment, qualifier aussi lesdites personnes et savoir qui était dangereux, et qui ne l'était pas. Des automatismes qui n'allaient pas arriver en un claquement de doigts. Ca allait prendre du temps. Beaucoup de temps. Comme on le dit souvent, Rome ne s'était pas construite en un jour. Et ce n'était pas en un jour que Juliette allait retenir toutes les choses que Callen allait lui enseigner ou bien lui montrer. Ca serait un travail de longue haleine et elle devrait prendre patiente. Elle eut un sourire quand Callen fit la comparaison entre la pratique automatique et le fait que c'était aussi simple que se brosser les dents. "On verra alors d'ici quelques années où j'en serais." Peut-être qu'elle n'aurait rien appris, enfin, rien retenu. Ou peut-être qu'elle serait une autre personne. Peut-être qu'elle serait de nouveau avec Callen. Peut-être mariée cette fois. Et peut-être qu'ils auraient commencé à fonder une famille. Ou peut-être que ça ne serait rien de tout ça et qu'elle serait toute seule, à la recherche d'une nouvelle âme soeur -honnêtement, elle espérait que ça ne soit pas le cas-.

Quoi qu'il en soit, quand bien même elle ne pouvait pas répondre concernant les différentes personnes présentes, Juliette avait posé quelques questions à Callen. Histoire d'en savoir un peu plus sur les gens, leur comportement et tout ça. Callen lui expliqua qu'elle devait toujours entrer la première pour choisir la meilleure place. Enfin, avoir une place de choix qui allait lui permettre de regarder tous les gens qui étaient présents. Elle eut un hochement de la tête. Elle allait devoir retenir ça aussi. Les sorties de secours, le nombre de personnes qu'elle devait compter avant de prendre place et trouver la meilleure place pour avoir une vue sur tout le monde. Donc, ça faisait déjà trois trucs qu'elle devait retenir. Et les gens qui la mataient, comme l'étudiant un peu plus tôt, parce qu'elle était jolie ? Callen ne nia pas le fait qu'elle était canon, donc, normal qu'on l'observe. Mais il avait une nuance. Le regard n'était pas le même. "Et les bons acteurs alors ? Ceux qui te font le regard qui tue pour te faire fondre alors qu'au contraire, ils te veulent du mal ?" Avait-il un truc pour porter en défaut ces gens là ? Peut-être pas. Peut-être qu'il n'y avait que le feeling, comme pour Callen. Il y allait à l'instinct lui. Peut-être qu'elle devrait le faire, elle aussi. Ou alors, elle en parlait avec Daniel. "Il est vrai que je pourrais aller le voir. Il m'apprendrait sûrement quelques trucs." Ou alors, elle l'appellerait. Qu'elle le voie ou qu'elle l'appelle, c'était du pareil au même, son forfait téléphonique, elle l'explosait déjà avec Callen. Peut-être qu'elle ferait un petit détour par chez lui avant de rentrer à Paris. Ou qu'elle garderait ça un autre jour. A voir. A voir.

En tout cas, le premier cour était terminé. Et il était temps de mettre en pratique tout ça. Callen lui proposait de se rendre dans un autre bar et qu'elle essaie de faire tout ce que Callen venait de lui dire. Elle eut un hochement de la tête. "D'accord, d'accord. Alors, la sortie, le nombre de personnes et la meilleure place." Bonne élève, hein ? Elle se souvenait des trois choses importantes dont il lui avait parlé. Et elle espérait qu'elle ne ferait pas un impair. Ainsi donc, ils quittèrent le bar. Direction le prochain bar afin qu'elle fasse ses preuves. Juliette lui attrapa le bras, marchant à ses côtés. "J'espère être à la hauteur." Elle espérait ne pas le décevoir mais bon, ça, elle ne pouvait pas être certaine. De quoi ils parlèrent en cours de route ? Un peu de tout. Et de rien. Comme d'habitude d'ailleurs. Mais c'était bien de parler comme ça, de temps en temps. Après tout, ne devaient-ils pas se redécouvrir ? Même si, ces derniers temps, ils avaient fait pas mal de progrès dans ce domaine là. Ils arrivèrent en bas de la rue. Et ils rentrèrent, donc, dans le nouveau bar. Cette fois-ci, ce fut Juliette qui rentra la première. Et donc, elle allait pouvoir choisir sa place. Un premier coup d'oeil rapide. Pour balayer du regard la salle. Eux y compris, ils étaient un peu plus nombreux. Une dizaine de personnes. Onze, pour être précise. A première vue, pas d'autre sortie. Enfin, sauf peut-être cette porte qui menait sur une réserve ou elle ne savait pas trop où à dire vrai. "On va aller dans le coin là-bas." Une table qui faisait l'angle et l'un comme l'autre auraient une vue plongeante sur tout le bar. C'était frais dans sa mémoire. D'où le fait qu'elle s'en sortait plutôt bien jusqu'à présent. Mais peut-être que ça ne serait pas le cas s'ils refaisaient cet exercice dans quelques mois.
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Callen T. Johnson

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyMar 26 Fév - 13:19

Je venais d’expliquer à Juliette les bases de ce qu’il faut faire pour repérer les dangers potentiels. Pour que cela soit plus concret j’avais mêlé théorie et pratique car j’avais fait ma première leçon dans un café. J’avais déjà formé des agents aux terrains, ne serait-ce Alekzander et il s’en était très bien sortie jusqu’à devenir mon meilleur ami. Plus aucunes nouvelles de lui depuis quelque temps d’ailleurs … Là, c’était quelque peu différent car Juliette n’avait pas la théorie avec elle alors qu’Alekz, lui avait la théorie … Enfin bon. J’avais expliqué à Juliette qu’en entrant dans un nouveau lieu il fallait repérer les issus de secours et le nombre de personnes présentes, il fallait aussi, si c’était un café ou un restaurant, s’assoir là où on avait une vue sur l’entrée et le reste de la salle afin de pouvoir avoir un œil sur les entrées et sortie. Il fallait aussi essayer d’évaluer le danger potentiel des personnes sans tombé dans les clichés ni faire d’amalgame dans le genre : enfant = sans danger ou originaire du Moyen-Orient = terroriste. Puisque les apparences sont souvent trompeuses. Je lui avais enfin expliqué qu’il fallait faire confiance à son instinct, écouté son 6ème sens, essayer de ressentir le danger. Cela se voit dans les yeux des gens, leur façon de se déplacer lorsqu’on se déplace nous. Toutes ses petites choses presque invisibles qui deviennent avec l’expérience flagrante. Elle s’interrogea alors sur les bons acteurs et là je lui répondis « Il n’y a malheureusement pas de recette miracle, je me suis déjà fait avoir et je me ferais surement avoir de nouveau. Le truc, c’est que j’ai des armes supplémentaires par rapport à toi. » Comme le fait de savoir se battre, ce qui était relativement essentiel. Il y avait aussi la maitrise de la diplomatie, le maniement d’une arme à feu … Je lui conseillais alors de parler à Daniel, un de ses amis qui étudiait le comportement humain et les micro-expressions. Elle hocha la tête en disant qu’il pourrait lui apprendre quelques trucs. « Bien sûr, tu trouveras un prétexte du genre que quand tu vas à l’étranger, tu ne te sens pas toujours en sécurité … » Evidemment, je savais qu’elle n’allait pas aller le voir en sortant : hé mon ex-fiancé est agent de la CIA, et il m’a dit de venir te voir pour avoir des conseils … Juliette était loin d’être bête ! C’est en grande partie sa finesse d’esprit et son intelligence qui m’avait plus et qui me plait encore. Je ne me vois pas construire ma vie avec une greluche … Juliette à la chance d’être belle et très intelligente en même temps, elle a réellement beaucoup de chance.

J’indiquais à Juliette que nous allions aller dans un autre bar pour un entrainement et là, elle allait se débrouiller toute seule pour essayer de mettre tout de suite en pratique ce que je lui ai appris. Elle hocha la tête et résuma ce qu’il fallait regarder. Je souris « C’est exactement ça. » Je payais l’addition et on sortit dans la rue, Juliette attrapa mon bras et me dis qu’elle espérait être à la hauteur. « Je ne m’inquiète pas pour ça ! » J’avais confiance dans les capacités de Juliette surtout qu’elle était motivée. Elle voulait que l’on se remette ensemble et elle savait que je ne pourrais pas le faire si elle ne savait pas se défendre, si elle n’avait aucune arme pour le faire. Juliette poussa la porte en première et entra dans la pièce. Elle regarda autour d’elle, onze personnes. Elle se dirigea vers une table qui faisait l’angle, bonne place, elle avait ainsi une vue sur l’ensemble de la salle. Le serveur vint vers nous et nous demanda ce que nous voulions boire « Un café noir pour moi s’il vous plait. » Je regardais autours de moi et vis mon collègue à quelque table, il nous regardait du coin de l’œil de temps en temps. Sans porter plus d’attention que cela à notre couple.

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Juliette C. Beaumont

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MessageSujet: Re: L'Art et la Manière | Réservé à Juliette    L'Art et la Manière | Réservé à Juliette  EmptyMar 26 Fév - 19:08


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L'art et la manière


Pas de recette miracle. En même temps, Juliette se doutait un peu qu'on ne pouvait pas savoir qui jouait le jeu, et qui se prenait pour une autre personne. Sur ce coup, Juliette serait obligée de faire sa propre ... comment dire ... Et bien, comme le disait Callen, elle allait devoir suivre son instinct. Fallait dire que son instinct n'était pas très bon pour le moment. Ou du moins, elle était ... comment dire ... Et bien, Juliette était elle-même. Dans le sens où elle avait tendance à faire confiance aux gens. Dans le sens où elle était gentille, aimable, et qu'elle ne voyait pas toujours que les autres lui voulaient du mal. Enfin, il était vrai qu'à partir de maintenant, la jeune femme allait, sans doute, faire plus attention que par le passé. Elle allait être sur ses gardes, elle allait regarder autour d'elle. Et surtout, elle ne ferait plus comme par le passé. C'est à dire qu'elle ne croirait par forcément aveuglément les autres et elle serait plus sur ses gardes. Cette histoire l'avait changée. En bien ? Oui, c'était ce qu'elle voulait croire parce que sans cette histoire, elle ne se serait pas remise en question. Elle ne se serait pas posée les bonnes questions. Et sans doute qu'elle vivrait, encore, dans son joli petit monde, pensant que tout était bien. Le monde des bisounours quoi ... Il était loin ce temps d'ailleurs. Le regrettait-elle ? Hmmm ... Peut-être qu'elle le regrettait, de temps à autre. Dans le sens où, et bien, elle était plus sérieuse et elle voyait de nouvelles choses. Comme si avant, elle avait des oeillères et que ça lui avait permis de les enlever. Enfin, passons.

Juliette était quelque peu déçue. Pas de recette magique. Ca n'allait pas l'aider à dire vrai. Mais bon, comme le soulignait Callen, elle pourrait très bien aller voir Daniel. Et peut-être que ce dernier lui donnerait quelques trucs. Ce n'était pas une mauvaise idée. Il fallait juste ... Qu'elle trouve une bonne raison pour le voir. Sinon, ça paraîtrait louche. Elle eut un hochement de la tête, à nouveau. Callen venait de lui donner l'excuse toute trouvée à dire vrai. Et c'était d'autant plus vrai. "Très bonne excuse ... Puisque y'a pas qu'à l'étranger où je ne me sens pas en sécurité. Il m'arrive parfois de me retourner toutes les cinq minutes. Ou de regarder par dessus mon épaule. Enfin, surtout quand je suis toute seule." Parano ? Non, bien sûr que non mais il était vrai qu'elle n'avait plus l'esprit autant serein que par le passé. Elle avait peur qu'on épie ses moindres mouvements, ses moindres gestes. Elle avait peur qu'on la suive dans la rue aussi. Enfin, pas de tout le monde. Mais il lui arrivait, encore, de penser au russe qui lui avait tiré une balle dans la jambe. Elle n'irait pas l'avouer à Callen, mais ça lui arrivait encore de faire quelques cauchemars. Qui n'en ferait pas d'ailleurs ? Un jour, sans doute que Juliette chasserait cette histoire loin, très loin d'elle. "Je verrais quand je pourrais aller le voir. Sans doute que je l'appellerais, pour prendre de ses nouvelles déjà." Parce que c'était important de prendre de ses nouvelles avant de lui demander un service. Ou du moins, c'était comme ça que Juliette le voyait. Peut-être qu'avant de repartir pour Paris, elle ferait un petit détour chez lui. Elle verrait bien.

Quoi qu'il en soit, ils avaient donc quitté le premier bâtiment et hop, ils étaient dans la rue. Ils marchaient, côte, à côte. Juliette avait fini par attraper le bras de Callen. Elle se sentait bien à ses côtés. Super bien. Ca avait toujours été le cas et elle espérait bien que ça serait toujours le cas. Du moins, elle croisait les doigts. Parce qu'elle ne savait pas encore si ... Et bien, s'ils finiraient finalement par recoller les morceaux ou bien si ça partirait en sucette une nouvelle fois. Juliette espérait, mais bon, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans la vie, n'est-ce pas ? En tout cas, la jeune brune tenterait de faire son maximum pour ... et bien, pour suivre les conseils donnés par Callen. Et elle ferait tout son possible pour y parvenir et briller. Callen, lui, ne s'inquiétait pas. Il avait confiance en elle et savait qu'elle ferait son maximum. Elle y parviendrait. Dans la mesure du possible.

Ni une, ni deux, ils finirent, ainsi, par se retrouver dans le nouveau bar. Juliette avait regardé autour d'elle et avait jeté quelques regards, ici ou là. Elle avait regardé les différentes personnes présentes, parce qu'elle se doutait que Callen allait finir par lui poser la question. Elle trouva la meilleure place possible, histoire d'avoir une vue sur tout l'intérieur. Une porte de secours ? Elle n'en savait rien. Y'avait bien une porte. Peut-être la réserve. Ou les toilettes, Juliette n'aurait pas su le dire. Mais ce n'était pas le plus important. Enfin, ça l'était, dans le sens où elle savait maintenant qu'il y avait une porte mais bon. Le serveur se rapprocha. Callen commanda un café. "Un chocolat, merci." avait-elle dit dans un sourire. Mais elle espérait bien qu'ils n'allaient pas faire ça toute la journée. Parce que ... Et bien, parce qu'à force de boire, faudrait forcément qu'ils en passent par les toilettes à un moment ou à un autre. Tandis que le serveur s'était éloigné, Juliette s'était concentrée sur Callen. Enfin, elle jetait des petits coups d'oeil ici ou là, mais ne s'attardait pas vraiment. "Alors, je suis comment pour le moment ?" Un petit compliment, elle apprécierait sans doute. Mais elle savait que ce n'était pas gagné d'avance. Dans le sens où Callen vivait dans cette ville. Et qu'elle se doutait qu'il lui avait préparé quelques petits pièges. "Je me demande bien où va se trouver la difficulté." avait-elle fini par dire. "Enfin, je me trompe peut-être mais je me doute que ça soit aussi facile." Elle était quasiment certaine qu'il lui avait préparé un truc. Quoi ? Difficile de dire. Elle verrait bien.
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