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Stas Mikhaïlovitch Sokolov feat Garrett Hedlund

Je m'appelle Stas Sokolov et je suis né le 19/02/1989, à Lyubertsy ce qui me fait exactement 22 ans. J'ai fait des études de journalisme et, aujourd'hui, j'exerce le métier de journaliste. Je continue cette activité malgré que je sois agent secret étant donné qu'elle me sert de couverture. Si vous vous posez des questions sur moi, sachez que je suis issu d'une classe moyenne. Je m'intéresse aux femmes, cependant, je suis célibataire. Ne le dites à personne, mais, je travaille pour le svr en tant qu'agent.

Comment s'est passé ton recrutement ?
Comment ai-je réagi ? Très mal. Il est certes très amusant de devenir un agent, cependant, je n'étais absolument pas fait pour cela et ce n'était absolument pas mon choix. A vrai dire, le journalisme a toujours été une passion, et j'ai un talent inné pour dégoter des informations. Fourrer mon nez dans les affaires des autres, démasquer leurs secrets, mentir, corrompre, tromper, manipuler. Savoir. Je suis tenu au secret professionnel concernant mon recrutement ; en parler m'est interdit, car même si je ne suis qu'un informateur, je reste un agent à part entière. Mais disons que j'ai été "engagé" pour être rédacteur dans un journal dont le contenu frise la propagande. Le but de l'opération, c'est bien sûr de contrôler l'information. Tout a commencé comme ça : un jour, on m'a dit que je devais y travailler, et quitter mon emploi tranquille dans une feuille de chou locale. Inutile de dire que c'était un traquenard et que désormais, j'ai bien du mal à m'en sortir. Par chance, ma situation est plutôt enviable, d'où le fait que je ne me plaigne pas.

Dans quelle matière assures-tu le mieux à l'agence ?
J'aimerais dire que je suis l'agent ultime ; hélas, ça n'existe pas, et je suis même encore moins doué que mes confrères. Pour commencer, je ne sais pas me battre. J'ai bien quelques notions d'auto-défense, mais vous comprenez bien qu'elles ne me sont utiles que si un imbécile veut m'agresser ; je n'ai aucune chance face à un agent expérimenté. Je ne suis pas non plus un manipulateur né, même si j'avoue sans complexe que j'aime en savoir plus long que les autres. Somme toute, je ne suis pas mauvais : l'expérience m'a appris à exercer la tromperie dans le but de trouver des informations. Car c'est là mon vrai talent : je suis un informateur de première qualité. Sans me vanter, je trouve à peu près tout ce que je cherche. Je ne suis pas une méthode particulière, j'ai juste un instinct excellent qui me pousse à chercher là où d'autres pensent ne pas trouver. Voilà donc mon vrai don.

Peux-tu me décrire ton caractère ?
Tout d'abord, sachez que le personnage n'existe pas, et ne peut donc avoir un caractère. Et là, je suppose que vous me prenez pour un fou.
Il me sera dur de me définir, mais je pense que le premier trait frappant de mon caractère, c'est ma discrétion. Le fait que la plupart des gens ne me remarquent pas est l'une de mes plus utiles qualités. J'ai l'air - et je suis - un type effacé, sans grande consistance, qui reste dans son coin et vient vous voir quand vous le sonnez. C'est aussi pour cela que personne ne devine que je suis un informateur. Je suis censé être un journaliste minable, un peu frustré, qui court après des informations sans trop savoir qu'en faire. Mais on me fait confiance. J'ai l'air d'une grande naïveté, d'une grande lâcheté aussi - même si en réalité, on peut vraiment dire que je suis lâche.
Au boulot par contre - à savoir quand je me mets en chasse - je deviens une véritable bête. J'ose aller un peu partout, parfois au péril de ma vie, interroger les personnes qui se feraient un plaisir de vous réduire en miettes ou mentir à d'autres qu'il ne faut surtout pas tromper. C'est assez étrange, mais je me définis comme une personne effacée à grand caractère, quelqu'un qui semble faire office de décorum et qui vous surprend à oser ce que la plupart n'envisagent même pas. C'est tout moi, ça.

Quelle est ta plus grande faiblesse ?
Peut-être que ma fierté pourrait être un frein. Mais je sais la faire taire quand c'est nécessaire. Aussi peut-on plutôt considérer qu'il s'agit tout simplement de mes proches. Ma famille, mes amis : quiconque touchant à ne serait-ce qu'un seul de leur cheveu aura affaire à un Stas en furie. Et même si je ne pourrai pas vous faire de mal physiquement, ce n'est pas une raison de me sous-estimer : un bon informateur a plus d'un tour dans son sac pour se défendre.