(c) tumblr

He’s a good time cowboy casanova He’s the devil in disguise A snake with blue eyes And he only comes out at night Gives you feelings that you don’t want to fight You better run for your life

Il était une fois une réalité érronée. Je te donnerais tout ce dont tu rêves et bien plus encore. Tu veux jouer avec moi?
Je suis née dans la banlieue de notre belle New York, issue d'une famille modeste j'ai reçu une éducation saine et correcte. Je suis fils unique et c'est surement ce qui m'a donné cette haute estime de moi, bah oui lorsqu'on vous traite comme un petit roi vous finissez par y croire. Mais la réalité aussi simple et banale soit elle est loin d'être la partie la plus intéressante. Je m'appelle Drake et voici mon histoire:

Enfance normale, relations avec les autres correctes, je ne brillais pas de ma patience, en classe je m'ennuyais terriblement ne pouvant m'empêcher de faire le clown ce qui me vallu plusieurs renvois et avertissement entâchant mon dossier scolaire digne d'un génie. Heureusement que j'avais des notes excellentes sinon j'aurais pu dire au revoir au long cursus scolaire. Des amis je m'en suis fait quelques uns, des copines j'en ai eu et j'ai même eu le coeur brisé. Un romantique, un artiste, j'étais un peu le mystérieux dont elles rêvaient toutes, sauf une... De déceptions amicales en déceptions amoureuse je commençais à apprendre que l'espèce humaine était donné de facultés assez impressionnante: le mensonge, la trahison et l'égoisme. C'est ainsi que j'ai appris à soigner les apparences, aiguisé mon langage et travailler le mensonge. Voila comment j'ai pris gout au jeu, lorsque je me suis rendu compte que je n'avais pas besoin des autres, que j'avais besoin de certains de leurs services et qu'ils avaient besoin d'être flattés pour vous offrir tout sur un plateau d'argent.

(c) tumblr

La vie est un chemin semé d'embuches et de rencontres tout aussi extraordinaires que dévastatrices. C'est en faisant des choix que l'on se construit ou se détruit. Ma voie à moi je l'ai choisie en suivant Liam. C'était à l'université alors que j'entamais des études d'histoire de l'art que je fis la connaissance de Liam, j'entrais tout d'abord dans sa confrérie avant de vite me rendre compte que ces gens étaient louches. Tout commençais par des traffiques de produit stupéfiants, des tricheries et vols de sujets d'examens, ces gens la ne m'apportaient rien de bon, je le savais, mais l'excitation du danger et des interdits était un sentiment tellement attractif. Je finissais tout de même par lâcher la confrérie, non pas que les big fiesta alcool sex & fun me déplaisaient, mais cela commençais à entâcher sur mes études et je préférais de loin ma passion à toute cette débauche. Je fus tout de même surpris que le leader d'entre eux : Liam ne m'en tienne pas rigueur et se mette même à délaisser cette bande de débauchés pour moi. De temps a autre il tentait de me faire revenir mais voyant que c'était peine perdue il passait du temps en ma compagnie. Sorties culturelles, ciné, révisions, fiesta... nous faisions tout ensemble, unis comme les deux doigts de la main on nous surnommais les siamois. Au bout de quelques mois Liam me toucha beaucoup en me faisant une confidence: il était gay. Non pas que ça me gênais mais je ne savais pas trop comment réagir face à cela, je décidais donc de faire comme d'habitude, comme ci de rien était et je crois qu'il ne me remercia jamais assez pour ça. la ou la plupart des mecs avec leur cervelle de boeufs de notre âge se seraient moqué, l'aurait rejeté ou autre stupidité du genre moi je suis resté égal à moi même. Ce fut lors de ma seconde année que je prenais un appartement avec Liam et que notre relation changea peu à peu. Des sortes de crises de jalousie lorsque je ramenais des filles, des moments de déprime ou je devais redoubler d'efforts pour le rassurer... des moments étranges lors des soirées trop arrosées. Mon meilleur ami était en réalité amoureux de moi, il aurait fait n'importe quoi pour m'avoir... et il à fait n'importe quoi... Liam a commencé à plonger dans la drogue et la magouille, je tentais de le sortir de la me prenant de bonnes vestes du style c'est ma vie qu'est ce que ça peut te foutre. De colères en colères, de crises de pleurs en soirées ivres morts.... je finis par déraper... Jamais je n'aurais pensé un jour faire ce genre de chose et lorsque ce vendredi soir alors que je devais être à deux grammes mes lèvres rencontraient les siennes j'étais loin de m'attendre à ce qu'il veuille aller plus loin. Et c'est ce qui arriva...

L'amitié et la pitié ne font jamais bon ménage. C'est comme ça que je lui donnais régulièrement ce qu'il voulait, j'avais bien trop peur de le perdre, c'était la seule personne qui comptait vraiment pour moi, les autres étaient tous des pions. Cependant j'avais une limite je refusais la notion de couple, il le pris très mal et un jeu malsain s'instaura entre nous. Liam et moi nous amusions à fare des défis tous aussi stupides les uns que les autres, la jalousie grouillais dans ses entrailles me donnant le sentiment de toute puissance. Je jouais avec lui, il tentait de faire de même par simple vengeance, sauf que la différence entre lui et moi? C'était qu'il m'aimait differement. C'est comme ça que j'ai détruit mon meilleur ami, c'est comme ça que la passion du jeu m'aveugla au point de ne pas le voir se mourir à petit feu sous mes yeux... Jusqu'au drâme...

Après la perte de Liam je refusais tout contact avec quiquonque pendant près d'un an, me plongeant dans mes études pour oublier ma peine et ma culpabilité.

(c) tumblr

Boire mes paroles et t'enivrer de mes mensonges ne font pas de toi quelqu'un de stupide.. mais un être humain.
Après avoir chassé le nuages noirs parsemant mon ciel je décidais de me réouvrir au monde me faisant la promesse de ne plus m'attacher à personne. Je me servais des gens au gré de mes besoins me contentant de contacts brefs et d'aventures d'un soir pour éviter toute liaison éventuelle. Lorsque personne ne vous tends la main pour vous retenir lorsque vous faites une bêtises vous devenez vulnérable. C'est ce qui c'est passé, j'ai fais de mauvaises rencontres et pris les mauvaises décisions. Solution de facilité et argent facile je me lançais dans des magouilles douteuses et risquées.
Je découvrais que mon talent d'artiste méritait d'être exploité et après quelques temps je passais de pâles contrefaçons à de véritables oeuvres d'arts. Mon contact facile avec les gens, mes beaux mensonges et mon charisme m'aident à me faire des contacts et pas des plus honnêtes si vous voyez ce que je veux dire. Mes connaissances imparables en Art et ma collection de cartons d'invitations me permettaient de me faire un nom dans le milieu. On m'engageait d'abord pour des petites missions puis la charge de travail devint si importante que je devais sélectionner ceux qui m'offraient le meilleur prix. C'est après seulement que je relevais les défis de faire affaire avec le sombre milieux des mafias. Il me fallu quelques années pour devenir un maitre en la matière, demandé et recommandé par les plus malhonnêtes d'entre vous. Seulement voila quand on commence à être connu, on finit toujours par avoir des ennemis et des ennuis. Jusqu'à présent je m'en suis plutôt bien sortit. enfin ça c'était avant l'arrivée de la CIA dans ma vie.

(c) tumblr

Il a peint mon portrait, résolu mes énigmes et coloré mon ciel. Viens mon ange je vais te dessiner une vie.
Si au début je commençais à paniquer connaissant le nom de ceux qui me recherchaient, le jeu devint de plus en plus excitant. Je signais mes copies, je laissais des indices un peu comme un jeu de piste afin de découvrir pourquoi et qui de la CIA en avait après moi. C’est alors que je découvris que l’un de leurs meilleurs agents était à mes trousses, l’agent secret Lauwrence, je m’attendais à un homme glacial d’âge mur et au comportement plutôt coincé. Je voulais en savoir plus, comme on dit soit proche de tes ennemis. Je laissais volontairement un petit jeu s’instaurer entre lui et moi, sans savoir que cet homme était beaucoup plus intelligent que je le présumais. Je me trompais sur son compte, je me trompais sur toute la ligne. Il n’avait rien du frustré aigri proche de la retraitre, il n’avait rien de stupide et semblait apprécier mon petit jeu. Mais Drake à force de jouer avec le feu tu finis par te brûler les ailes. Une nuit de Juillet, dans l’état du Missouri, ma vie bascula. Si un jour on m’avait demandé ce que j’allais devenir plus tard, jamais je n’aurais imaginé être un criminel traqué et arrêté comme si j’étais un monstre. La semaine passée j’avais laissé un indice de trop, mon gout prononcé pour l’excitation du jeu et la tentation de découvrir enfin qui se cachait derrière ce nom avaient eu raison de moi.

Le bruit répétitif et sourd faisait vibrer les vitres, la lumière aveuglante de l’hélico tournant autour du bâtiment. La voix grésillante et étouffée à travers le mégaphone retentissais comme un sermon «Le bâtiment est cerné Larkyns» un léger rire s’échappait de mes lèvres tandis que mon cœur tambourinait avec force dans ma poitrine. Je jetais un coup d’œil à travers les rideaux avant de dévisser la grille d’aeration pour procéder à mon évasion. J’enclenchais le bouton de la lumière laissant un large sourire à la vue du mannequin qui allait me service de diversion en ombre chinoise. Les échos du mégaphone étaient de plus en plus faibles tandis que je filais jusque dans les égouts pour rejoindre ma planque de secours deux rues plus loin. Je me laissais tomber sur mon lit de camp en soupirant «Oh le con… c’est pas passé loin ce coup la !» un petit sourire accompagnait mes yeux brillants. J’ignorais que sept jours plus tard mon nouveau contact ne m’était pas si inconnu que je ne le pensais.

Un hangar désaffecté, une nuit douce et étoilée, une porte qui grince et la lumière grésillante du néon blanc. J’arrivais à l’heure du rendez vous, ayant pris la précaution de n’emporter avec moi que la photographie de la reproduction je m’avançais jusqu’au bureau poussiéreux. J’étais étonné de voir que ce mystérieux client très demandeur n’ait pas apporté avec lui sa grade rapprochée comme la plupart d’entre eux. Lorsque l’homme se retournait vers moi je le saluais respectueusement d’un signe de tête. Les sourcils froncés je détaillais ce visage que j’avais rencontré deux jours auparavant lors de notre accord. «Vous avez la photo?» Je penchais la tête sur le côté laissant un sourire étirer mes lèvres en avançant vers celui-ci «Vous êtes venu seul ? étrange… » Je détaillais l’homme de haut en bas afin de vérifier qu’il n’allait pas me faire de coup fourré, ma main plongeant dans la poche intérieure de ma veste de cuir pour en sortir la photo. Je la faisais glisser sur le bureau avant de croiser les bras. «vous avez convenu du lieu pour l’échange?» Il releva son regard vers moi en s’emparant de la photo. Lorsque je vis ses yeux pétiller d’une lueur étrange mon cœur manqua un battement, je reculais instinctivement d’un pas scannant les alentours pour vérifier que nous êtions seuls. J’avalais ma salive avec difficulté sentant que cette histoire n’était pas nette, comme si cet homme préparait un mauvais coup. A cet instant, je me disais que je ne procederais pas à l’échange et que je fuirais cet état aussi vite que possible. «oui j'ai exactement une idée de l'endroit de rendez vous ... » ma bouche s’assèche et mon regard trahi mon évidence nervosité alors qu’il achève sa phrase dont le début m’avait mis la puce à l’oreille «une petite cellule de 5 mètres carrées ... game over Larkyns» Un souffle s’échappe de mes lèvres «Lauwrence» alors que je recule prudemment en levant les mains. Je fronce le nez avant de dire d’une voix faussement enjouée «nice to meet you… m’en veut pas je suis pas très poignée de main» Je laisses échapper un rire nerveux alors qu’il s’approche de moi et la la panique je me dis que j’ai peut être encore une chance et je me met à détaler comme un lapin. Je cours vite, mais pas assez pour atteindre la porte, mon visage heurtant le sol me rappelle que je suis foutu alors que son genoux s’écrase sur mon dos. «ouch…j’pensais pas que t’étais si violent… » et la j’ai le droit au speech vous êtes en état d’arrestation vous avez le droit de garder le silence gniagniagnia… j’ai perdu… mais je ne peux pas m’empêcher de feindre un gémissement de douleur lorsqu’il me serre les menottes et ajouter. «doucement… j’suis pas un méchant… laisses moi partir et… je t’aiderais… tu sais que j’suis pas un monstre… j’ai jamais blessé personne et… allez tu me connais… toi tu sais…» Mais mes supplications stupides ne m’ont mené à rien d’autre qu’un regard satisfait et un sourire presque désolé. C’est étrange mais je me dis que je n’en ai pas fini avec lui.


(c) tumblr

Toi et moi c'est une histoire d'amour, tu n'oses simplement pas te l'avouer.Six longs mois de patience et de réflexion, c’est le temps qu’il me fallu pour préparer le plan de la parfaite évasion mais pas seulement. Si j’avais l’intention de m’évader ce n’était pas pour passer le restant de ma vie en temps que fugitif, du moins ça ce n’était que la seconde option sur ma liste, la sortie de secours au cas ou cela ne fonctionnerait pas. Je n’eus pas de mal à me faire de bons contacts, à tomber sur l’opportunité mettant le point final sur mon plan, à analyser chaque détails minutieusement pour que ce coup ci tout soit parfait. Je ne vais pas vous raconter mon évasion, qui fut bien plus facile que je ne l’avais prévu mais pas pour le moins moins excitante. Je laissais sur mon passage les indices nécessaires pour permettre à un seul homme de savoir ou je me planquais. Je voulais qu’il me retrouve et notre rendez vous cette fois ci serait parfait, comme je l’avais prévu.
Un vieil appartement au papier peint qui se décollait par endroits, une odeur d’humidité se mêlant à la sécheresse de la poussière recouvrant les meubles. Je posais la bouteille de vin sur la table basse et disposais deux verres ballons. Je regardais la pendule faire son compte à rebour en croisant mes jambes sur la table, ma tête tombait mollement sur le canapé recouvert d’un drap blanc. Un long soupire franchissais mes lèvres lorsque les teintes orangées remplissaient la pièce, je prenais soin d’allumer des bougies pour les disposer dans la pièce, la nuit ne tarderait pas à tomber et le proprio avait du faire couper l’électricité de mon vieil appartement de fortune. Un bruit dans le couloir attira mon attention, un large sourire étira mes lèvres tandis que mes prunelles se mirent à danser, je me laissais tomber dans le canapé m’emparant de la bouteille pour l’ouvrir. «Inutile de casser la porte c’est ouvert !» m’écriais je en fixant la porte s’ouvrir lentement pour me faire découvrir le visage qui m’avait obsedé durant ces six derniers mois. Je me mordais la lèvre inférieure lui faisant signe de refermer la porte. «Je commençais à croire que t’allais me poser un lapin… ça aurait été limite vexant tu sais ?» Je laissais un rire m’échapper devant son air sceptique avant de tapotter le canapé avec le plat de ma main. Je roulais des yeux en soupirant «Détends toi… rooh j’suis pas armé.. je suis jamais armé et tu le sais… et on est pas à cinq minutes près non?» Je posais le tire bouchon sur la table et servais deux verres, vu qu’il n’était pas décidé à s’assoir je me levais pour lui tendre son verre. «Pourquoi tu fais ça ? tu vas aggraver ton cas t’as déjà pris pour cinq ans tu vas avoir le droit au double.. au moins..» Je secouais la tête de gauche à droite en souriant «oh c’est adorable… je penseras presque que tu te fais du soucis pour moi…» Je levais mon verre pour le faire tinter dans le siens «A nos retrouvailles… et nooon il n’y à pas de poison dedans.. tu veux que je goutte devant toi ?» Je poussais un long soupire affichant une moue boudeuse «tu sais que c’est vexant ça ? regardes moi bien et dis moi que j’ai la tête d’un vilain criminel ?» Je roulais des yeux et levait mon indexe avant de me laisser tomber sur le canapé «nan t’sais quoi ? ne réponds pas…» ajoutais je d’un ton las avec une pointe de déception. Je trempais mes lèvres dans mon verre pour savourer la première gorgée de ce bon vin. «J’espere qu’il sera à ton gout…il me semble que c’est un de tes préféres non ?» Je lui adressais un sourire angélique. «Oh t’es pas bavard.. tu veux pas me faire la conversation ? hum… tant pis parlons affaires alors…» je pointais mon indexe vers celui-ci en ajoutant sur un ton amusé «J’te croyais plus drôle en fait.. comme quoi tout le monde peut se tromper hein?» Je sortais de ma poche un morceau de papier que je dépliais avec précaution avant de lui agiter sous les yeux. «ça te dis quelque chose ? jle savais!» Je laissais un large sourire fendre mon visage tandis que mon regard pétillant se plongeait dans le siens. «Je sais ou il se planque… ou il à caché le magot.. ces plans…sa destination et qui peut te conduire à lui…» Je levais les mains en l’air en secouant la tête de gauche à droite «no bluff i swear !» Je récupérais mon verre pour boire une nouvelle gorgée «Qu’est ce que tu traffique Larkyns?» Je laissais un rire franc franchir mes lèvres «oh elle est bonne celle la ! plus rien depuis que tu m’as envoyé en vacances aux frais de l’état !» Je calmais mon rire pour reprendre mon sérieux. «je veux faire un marché… avec toi et toi seul!» Je fixais son regard avant de reprendre «Je te dis tout ce que tu as besoin de savoir sur ce type… tu mets la main dessus.. tu remporte la gloire et tu me fais sortir de la… rooh come on fais pas le difficile ça fait des mois que vous le chercher... » Je soupirais devant son air presque choqué «je savais aussi que tu refuserais…» je me mordais la lèvre inférieure en hochant la tête «tu ne me fais pas confiance… mais est ce que tu te fais confiance à toi au moins hein ? Tu m’as mis la main dessus… une fois.. maintenant deux… tu te crois incappable de le refaire ou t’as peur de me garder sous ta surveillance?» Je prenais une nouvelle gorgée de mon verre avant de sortir un autre papier de ma poche avec un nom inscrit, je le posais dans sa main. «mardi 19 heures au blackdog.. suis ce type… il vient pour la phase une… il est encore au bas de l’échelle inutile de perdre ton temps avec il ne te conduira pas à Newton… pas directement… la suite je la garde pour moi… un marché est un marché… tu me fais sortir de la… je tiens ma parole… tu risques quoi ? Si je la tiens pas c’est retour à la case départ et je vois pas ce que j’ai à y gagner !» Je tapottais son épaule avant de me délecter de mon verre «je suppose que t’as pas envie de boire ce verre avec moi…» je lui lançais un regard triste avant de poser mon verre sur la table basse. Je tendais mes poignés vers celui-ci «si c’est ça que tu veux… fais toi plaisir… m’enfin t’en a pas besoin je sais que tu cours plus vite que moi… je te suivrais embrasser le sol c’est pas ma passion..» Je lui adressais un petit sourire en coin. «ooh attends... j'ai un cadeau pour toi!» Je pointais du doigt la feuille de papier sur la table «bah vas y retourne la qu'est c'que t'attend?» je souriais de plus belle lorsqu'il découvrit le portrait de lui au fusain, j'avais gardé en mémoire cette lueur dans ses yeux et cette expression de joie correspondant au jour de mon arrestation. «t'auras qu'a le mettre à côté de ta médaille!» Je me levais en soupirant laissant mon sourire s'effacer «bon je suppose que tu voudrais pas rentrer trop tard chez toi alors... eeuh.. juste si tu pouvais m'épargner le discours traditionnel je le connais...» je lui adressais un clin d'oeil.

Et c’est comme ça que Dexter réussi à me sortir de la merde dans laquelle je m’étais fourrée, il fit de moi un « agent » de la CIA, bon j’étais loin d’être comme tout le monde, je n’avais pas la vie bien rangée de ces gens, j’avais ce lourd passé de criminel me collant à la peau qui faisant qu’ils doutaient tous de moi sans oublier ce foutu traceur à ma cheville faisant de moi un chien en laisse. Mais Dexter lui ? Il est gentil avec moi, une fois la glace brisée je pourrais presque dire que la collaboration entre nous était le début d’une amitié. Je sais bien qu’il se méfie mais je sais aussi qu’au fond de lui il à confiance en moi. J’aime le taquiner et je me souviens de bon nombre de petites anecdotes bien drôles. Vous voulez savoir ?
-Je me souviens du jour ou je l’ai supplié de ne pas me laisser croupir dans cet hôtel moisi en lui demandant d’habiter chez lui, son regard fatigué et choqué et sa réponse ressemblant à un non catégorique lorsqu’il me disait de me débrouiller tout seul. Oh si vous aviez vu sa tête lorsque j’ai réussi à me faire loger dans une maison de ville luxueuse pour presque rien, comme quoi la solitude d’une veuve et mes anciens contacts m’avaient servi à quelque chose de bien.
-Je me souviens de son regard agacé lorsque je joue avec mes chapeaux qu’il fait semblant de trouver ridicule. Quel menteur celui la je suis sur qu’il les adore.
-Je me souviens de cette fois ou j’ai enfreint les règles en m’improvisant un plan lors d’une mission. Je suis sorti de mon périmètre déclenchant l’alarme de mon traceur pour me retrouver avec le FBI aux trousses et permettre à ceux la d’arrêter notre suspect sur lequel nous n’avions pas assez de preuves. Enfin même si ce jour la j’ai failli me faire buter et retourner en prison, je n’ai pas oublié le sourire fier que Dexter tentait de camoufler derrière un air sérieux.

Après plusieurs mois je tente de rentrer dans sa vie, elle est bien trop calme et trop triste, il est têtu et me laisse pas toujours faire. Mais tant pis je lui force la main et même si souvent il râle, je suis certain qu’il apprécie que je le sorte et anime sa petite vie bien rangée. Ah Dexter c’est un sacré numéro ! Et si il croit que je vais le lâcher comme ça il se fourre le doigt dans l’œil et bien profond ! Ce n’est pas un simple cohéquipier, c’est mon héro (il l’a d’ailleurs prouvé à de nombreuses reprises en me sauvant la vie).