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 J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞

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June N. Dolorye

June N. Dolorye


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MessageSujet: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptyVen 31 Aoû - 15:54




NOM: DoloryePRÉNOM: June NoraAGE: 34 ansDATE DE NAISSANCE: 15 août 1977LIEU DE NAISSANCE: Wellington, Nouvelle-ZélandeORIGINE: Classe aiséeÉTUDES: Doctorat en Connaissance des civilisations anciennes MÉTIER: Archéologue, spécialisée dans les techniques de datation PRÉFÉRENCE: HétérosexuelleSTATUT: Célibataire CÉLÉBRITÉ: Gwyneth Paltrow CRÉDIT: takingthebows GROUPE CHOISI: VOYAGEURS


1 •• Pourquoi as-tu commencé à voyager ?
Depuis toute petite, June a la bougeotte. Son père possédant un bateau, il l'initia très tôt à la navigation, lui enseignant les bases rudimentaires ainsi que l'amour du large : de petites sorties dans la baie de la ville, ils poussèrent de plus en plus loin, jusqu'à, durant les étés, faire le tour des différentes criques marquant la côte des deux îles. Le premier vrai grand "voyage" de la demoiselle, en plus de ces escapades, fut un séjour d'une semaine à Christchurch, métropole certes peu éloignée de là où elle vivait, mais complètement nouvelle et au coeur de laquelle on la laissa se débrouiller un peu seule, son père s'étant déplacé pour affaires et trouvant sympathique l'idée de faire voir du pays à sa fille. On crut d'abord que la fillette, dans une ville inconnue et sans ses amis, aurait dépéri, ou du moins n'aurait pas bougé de sa chambre d'hôtel ; au contraire, la jeune Dolorye pressa son paternel de l'emmener un peu partout, et du haut de ses dix ans, montra déjà une âme de baroudeuse. Pour ses dix-huit ans, elle et son père partirent camper dans le Parc National du Mont Cook, à sa plus grande joie, et ce séjour constitue encore un de ses meilleurs souvenirs d'adolescence.

Par la suite, bien entendu, ses études l'amenèrent à voyager, d'abord en Australie, afin d'étudier les tribus aborigènes en ayant foulé le sol puis, lors de sa dernière année d'étude, jusqu'à l'Île de Pâques, où les membres de sa promotion fêta dignement l'obtention de leurs doctorats respectifs. Ne s'étant pas limitée par son cursus à une seule partie de l'Histoire, cursus dont d'ailleurs les parties sur le terrain l'enchantèrent bien plus que la rébarbative Histoire de l'Art, June put une fois son diplôme en poche se rendre aux quatre coins du globe, au gré des colloques et des expéditions, aussi bien pour dater une tombe aztèque que pour exhumer des poteries en Italie. Pour elle, chaque voyage reste unique, avec son lot de rencontres et de découvertes.



2 •• Que penses-tu de l'espionnage ?
Bien entendu, l'archéologue sait que chaque pays possède sa propre agence de renseignement, destinée à savoir ce qui se passe à l'intérieur de ses frontières ainsi qu'à surveiller ses voisins. Cependant, elle n'en a jamais pourtant ressenti la présence, prenant avec le sourire les films d'espionnage qui forcément exagèrent la vérité, quoi qu'à certaines occasions, en des régions instables comme l'Egypte ou le Soudan, elle ait senti une sorte de protection invisible autour des équipes de fouille étrangères, comme si l'on veillait dans l'ombre à ce qu'aucun incident médiatisé ne vienne troubler les journaux du soir. Sans savoir à qui attribuer réellement cette impression d'être épiée, June est toujours rapidement passée à autre chose : pourquoi diable des espions s'intéresseraient à des fouilles archéologiques de toute manière ?


3 •• Décris toi.
Vous le remarquez dès que vous rencontrez la Néo-Zélandaise : June est quelqu'un de réellement positif. On sent tout de suite chez elle cette force tranquille des personnes essayant autant que possible de voir le verre à moitié plein, et sachant mener son petit bonhomme de chemin dans la vie, quelle que soit la difficulté. À l'écoute d'autrui, ses amis, proches et collègues peuvent compter sur elle, aussi bien pour un modeste coup de main que pour partir en exploration dans une jungle inconnue : lui dire qu'elle a le don des autres fait sourire la demoiselle, qui trouve normal d'être disponible pour les personnes en ayant besoin. Sourire, voici un mot la caractérisant très bien ! Dolorye possède en effet un caractère léger quoi que sérieux, la rendant de très bonne compagnie par la joie de vivre qui marque son existence, là où le moindre petit point positif est une minuscule dose de bonheur en devenir. Ce trait un brin solaire amène bon nombre de gens à graviter autour d'elle, ce qui ne la gène en rien, l'archéologue se liant plutôt facilement aux autres, donnant de bonne volonté sa confiance bien qu'un impair puisse la dissoudre irrémédiablement, et ce grâce à une sincérité en faisant une véritable amie compatissante et à l'écoute des autres : même en ne baissant pas les bras et en bataillant jusqu'au bout de façon assez têtue, June ne se voile pas la face, et sait rester réaliste et sérieuse, terre-à-terre comme le sont tous les scientifiques dotés d'un esprit de synthèse et d'un sérieux propre à l'attrait représenté par le travail bien fait.

En parlant de son métier... Ma foi, il est impossible de présenter la jeune femme sans en parler, et ce immensément longuement, tant cette dernière se voit mariée avec sa profession, et profondément motivée de surcroît. Tâchons de résumer cependant : cette passion pour le passé naquit dès toute petite, à l'aide de livres et d'imageries, mais également grâce à son père par qui elle fut élevée, ce qui conféra à son caractère une certaine dose de masculinité, sans être un garçon manqué non plus. L'aventure ne l'a jamais effrayée, au contraire, elle qui préférait -et préfère toujours- une bonne paire de jeans et des chaussures de randonnée plutôt que des stilettos et une jupe crayon. Pour June, la vie est un perpétuel apprentissage, ce qu'elle expérimente à chaque voyage, heureuse de mettre en pratique ce que huit années d'université lui ont inculqué : sérieuse, appliquée et manuelle, elle possède de surcroît de bonnes bases en physique et en géologie, spécialités gravitant autour de l'archéologie, son véritable grand amour. Patiente et douce, ne la lancez cependant pas sur la Nouvelle-Zélande : la globe-trotteuse s'avère patriote juste ce qu'il faut, néanmoins mordue de rugby auquel son paternel l'a initiée, ce qui lui fait soutenir mordicus l'équipe des All Black. Ce côté pas vraiment féminin, doublé de débrouillardise et d'une côté manuel, l'a toujours rendue un peu spéciale aux yeux des hommes, limitant sa vie personnelle à... Son boulot, comme nous le disions. Ce même travail qui, en lui faisant découvrir des pays en difficultés, lui a fait comprendre le prix de l'existence, du luxe que représente une famille et des amis. Pour cela, June veille sur ceux composant son monde, contactant souvent son père vivant en Nouvelle-Zélande, et surtout en restant à l'écoute de Benjamin, son meilleur ami. Il est l'une des personnes pour qui June a le plus envie d'être disponible, lui qui semble garder tant de choses au fond de lui. Loin d'elle l'idée de l'étourdir de questions ; il se livrera lorsqu'il sera prêt, du moins Dolorye l'espère-t-elle, craignant parfois qu'il ne la juge pas assez de confiance.


4 •• Qu'est-ce qui te pousserait à te poser définitivement ?
À vrai dire, June n'a jamais été contre le fait d'avoir un vrai chez elle, une sorte de port d'attache à l'abri duquel venir se reposer de temps à autres. Son passage à New-York commençant sérieusement à durer, et ne semblant pas vouloir prendre fin, on peut supputer qu'elle est déjà au moins au quart bel et bien installée. Ce qui la retiendrait vraiment, plus qu'elle ne l'est déjà ? La jeune femme n'a jamais été contre l'idée de fonder une famille, même si cela signifierait mettre de côté pendant au moins un temps ses excursions au bout du monde -elle a d'ailleurs un très bon contact avec les enfants. L'idée d'enseigner ou de travailler dans un musée lui a également traversé l'esprit depuis son emménagement : l'université où la miss a donné quelques conférence ne semble pas réticente à l'idée de lui proposer un poste, et quant au Muséum d'Histoire Naturelle où elle donne actuellement un coup de main aux équipes de restauration et aux guides, il s'agit de son passe-temps le plus chronophage, un second métier dans le premier qui pour le moment lui plaît assez pour ne pas faire renaître en elle le désir de changer d'horizon. Son père pourrait également être un facteur déterminent, la santé de l'armateur ayant commencé à prendre du plomb dans l'aile il y a peu suite à la découverte d'un diabète naissant. Si jamais il en ressentait le besoin, June repartirait s'installer à Wellington pour veiller sur sa seule famille.


PRÉNOM: MarieAGE: 18 ansCOMMENT NOUS AS-TU CONNU?: Par le topsite Obssession DOUBLE COMPTE: Néant DISPONIBILITÉ: 2 jours sur 7, à moduler avec les aléas des cours. PERSONNAGE: PV

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June N. Dolorye

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptyVen 31 Aoû - 15:55


(c) themilkbottle
You jump, I jump, right ?



L'histoire de June commence bien sûr par celle de deux personnes que le hasard a rassemblé un beau jour. Et ça avait même plutôt bien débuté, en fait. Abigail Bailey, journaliste d'investigation de son état et toujours en vadrouille à l'étranger à l'affut du moindre scoop, effectua un jour un crochet par la charmante ville de Wellington, où l'attendaient son rédacteur en chef ainsi qu'une bonne quantité de paperasse relative à ses dernières enquêtes. Tout ceci ne promettait rien de bien excitant, son appareil photo commençant dès ses bagages posés dans son appartement à la titiller. Echappant à l'atmosphère oppressante de son bureau, Aby gagna la plage, son Nikon à la main, shootant ce qui suscitait la moindre petite lueur d'intérêt : soleil couchant, écume des vagues, promeneurs sur la jetée... Autant de clichés qui rejoindraient ses cartons, mais qui sur le moment l'aidaient à ne pas se sentir trop prisonnière de cette île à laquelle elle ne s'était jamais vraiment sentie liée. Une voix dans son dos la fit sursauter : en se retournant, elle découvrit un homme en costume, sortant visiblement du bureau car à son col aux boutons ouverts avait été vraisemblablement ôtée une cravate, qui lui conseilla de photographier plutôt les bateaux dans la lumière mourante du jour. Trouvant plutôt déplaisante cette familiarité, Abigail lui demanda ce qu'il en savait. L'inconnu lui répondit qu'il en connaissait plutôt un rayon, étant un des armateurs de yachts le plus couru de Wellington. Cet homme s'appelait Mike Dolorye, possédait déjà une jolie petite fortune grâce à son affaire tournant bien -ce qui ne pouvait séduire une femme aussi libre que la journaliste-, se voyait doté d'un sourire plutôt charmant ainsi que d'un discret sens de l'humour des plus plaisants -ce à quoi la jeune femme se montrerait bien plus sensible-, et serait le père de son enfant.

Il y a des attirances qui ne s'expliquent pas : elles ne sont ni violentes ni vitales, tout en recelant leur part de possessivité et de désir. Ils bavardèrent bien sûr sur le sable jusqu'à tard dans la nuit, se revirent par la suite, se fiancèrent dans le courant de l'hiver puis se marièrent l'été suivant. Au fond, sans être exceptionnelle, cette histoire valait quand même la peine d'être vécue. L'indépendance de chacun était respectée, et même si Mike s'investissait beaucoup dans cette relation, il savait bien que son épouse avait besoin de liberté, individualiste et accro à son métier. Seulement Abigail tomba rapidement enceinte, ce qui fit la joie de son époux, moins la sienne. Oh, bien sûr, elle se trouvait heureuse de porter un enfant et d'agrandir leur famille, elle qui aimait sincèrement son conjoint et pouvait, grâce à leurs deux salaires, offrir une vie plus qu'agréable au bébé à naître. Seulement voilà, aussi charmant soit le tableau que donnait les Dolorye, une ombre planait toujours lorsqu'Aby se savait seule : pour elle, plus de voyages pendant neuf mois, et passé ce délai, il y avait fort à parier pour que la présence du petit être requiert d'elle tant d'attention que sa précieuse absence de contraintes devienne au fil du temps une amère source de regrets. Mike fut bien sûr présent, un peu surexcité par l'idée de devenir père, ne comprenant pas vraiment la réserve de la future mère, ne voyant certainement pas ce qui pourtant menaçait déjà. Abigail Dolorye accoucha d'une petite fille en bonne santé le 15 août 1979, baptisée June d'après sa grand-mère maternelle. Ses parents l'aimèrent tout de suite, et sa mère se découvrit une profonde affection pour sa fille, allant même jusqu'à refuser des reportages proposés par son journal pour rester au maximum auprès des siens. C'était à croire que ses hésitations s'étaient envolées, que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Et puis le bébé grandit, faisant ses premières dents, ses premières nuits. June grandissait dans le bel appartement en centre-ville que possédait son père, et finit par fêter ses trois ans. Ce fut à cette date qu'Abigail "décrocha". Elle ne dit jamais -ou ne sut jamais dire- ce qui la poussa à demander subitement le divorce et à refuser une garde partagée ; sans nul doute sa sédentarité quelque peu imposée depuis sa grossesse imprévue avait-elle fini par lui peser au delà de ce qu'elle parvenait à tolérer. Depuis toujours, sa vie se déroulait entre deux aéroports, ses échanges avec le monde extérieur se faisant par le biais de mails. Pas vraiment d'amis, pas de vraie famille, jusqu'à Mike et June. Qu'elle abandonna à peine l'encre sèche sur les documents officiels brisant ses épousailles. Durant un ou deux ans, on reçut des nouvelles d'elle, par le biais de sporadiques cartes venues des quatre coins du monde, puis plus rien. Encore aujourd'hui, les Dolorye ignorent ce qui a bien pu lui arriver, et ont appris à vivre avec.

Ce départ aussi précipité qu'insoupçonné choqua bien évidemment Mike, qui se retrouvait avec une petite fille sur les bras sans trop savoir quoi faire. Là où beaucoup se seraient réfugiés dans l'alcool et les montagnes de travail, lui eut la force de caractère de prendre les choses en mains, une fois la première détresse passée. June avait plus que besoin d'un père, là où sa mère avait clairement démissionné, et il était hors de question de ne pas être là pour elle. Alors l'entrepreneur s'arrangea : il donna plus de pouvoir à ses associés, quoi que conservant la direction de son bureau d'architectes navals, et s'aménagea des horaires adaptés pour être au maximum auprès de la petite. Depuis lors, il devint la seule personne que June pouvait appeler sa famille, ce qui fit de Mike la personne la plus importante dans l'existence de l'enfant. Très vite se noua entre eux un lien indéfectible, son père faisant de son mieux pour être à l'écoute d'une fille qu'il ne savait pas toujours comprendre, mais aimait sincèrement. En grandissant, sa progéniture fut élevée un peu à la garçonne, ce brave Mike n'ayant pas vraiment de notions relatives à ce qu'une demoiselle doit savoir ou non ; June grandit donc dans un environnement fortement masculin, s'y adaptant très bien et adoptant même les traits de caractère d'un garçon de son âge, entre un petit côté tête brûlée et un amour du grand air qui lui valurent des surnoms affectueux peu féminins, comme "J" ou "Jay". L'école ne parvint pas à les séparer, bien que la petite ait développé un goût aigu pour les connaissances diverses et variées, appétit de savoir qui silencieusement faisait la fierté de l'armateur.

À l'adolescence vinrent les questions d'orientation, et les premiers problèmes avec les garçons. Plutôt brute de décoffrage et bonne élève, faisant partie des têtes de classe sans porter une once de gloss ni travailler des heures sa coiffure, June ne remarqua jamais les regards qui s'arrêtaient sur cette jolie plante aux cheveux blonds aux yeux bleus en laquelle elle s'était métamorphosée, et dont la silhouette longiligne devenait de plus en plus plaisante à regarder. Cela donna d'ailleurs lieu à des scènes assez amusantes entre les deux Dolorye, le papa poule couvant son poussin en craignant à la fois de l'étouffer et de la voir partir au bras du premier venu, et l'étudiante ne comprenant pas vraiment cette attitude surprotectrice car n'en décelant pas la cause, quoi que sincèrement touchée par ce qu'elle devinait être une sincère affection paternelle. Mike serait toujours le premier homme de sa vie, il n'y avait pas de doute là-dessus, et rien, pas même ses amis, ne parviendraient à lui faire annuler les fameux week-ends père/fille devenus une institution familiale. Cependant, le coeur de la belle commença à battre la chamade pour un objet apte à accaparer toute son attention : l'histoire. Ces longues fresques épiques, entre batailles et découvertes, l'intéressaient au plus haut point depuis toujours, depuis les récits de chevalerie que son géniteur lui avait racontées enfant à vrai dire, et pouvoir enfin les explorer de bout en bout devint vite son projet d'étude. Cependant, quel choix de filières ! Entre les différents diplômes, l'incroyable nombre de débouchés souvent éloignés de la matière de base, sans oublier la variété de domaines étudiés, choisir devenait un vrai casse-tête. Jay, pour ne pas se perdre dans un cursus qui au final ne lui conviendrait pas, se recentra sur elle-même : qu'est-ce qui lui plaisait ? Qu'attendait-elle de son métier ? Certainement pas l'argent, ni la gloire. Ce qui la démarquait de ses camarades était sa condition physique, ainsi que le plaisir qu'elle éprouvait à l'idée de poser le pieds sur une terre inconnue. Ce fut comme un flash : l'archéologie. Consciente que seuls les meilleurs parvenaient à réellement vivre l'aventure proposée par un semblable emploi jusqu'au bout, June s'arma de toute sa détermination et débuta un doctorat en Connaissance des civilisations anciennes à l'Université de Wellington, les moyens financiers de son père ainsi que son appui affectif lui permettant de se livrer corps et âme à ses études.

Huit ans, huit longues années à écouter religieusement ses professeurs, à pousser toujours plus loin ses recherches, à ne pas baisser les bras et à ne pas choisir les solutions de facilité. De ses camarades, d'abord nombreux, venus là attirés par des rêves enfantins de devenir des Flint Carson en puissance ou simplement par coup de tête ou rejet de la part d'autres établissements, il ne resta bientôt plus qu'une petite vingtaine d'étudiants réellement motivés, auxquels Dolorye se lia aisément, intégrant la bande sans rechigner quant au travail en commun. Sa thèse de doctorat se porta sur les points communs entre les modes de vie et les croyances des différents peuples d'Océanie, qui fut saluée par son jury ainsi que son directeur de thèse comme étant un travail sérieux et bien mené. Décrire sa joie lors de la remise des diplômes nécessiterait des termes n'existant pas encore, tant elle fut lumineuse et libératrice ; parler de celle de Mike relevait du défi encore plus impossible, lui qui ne parvint pas à retenir quelques larmes de fierté lorsque -nous citons- "son petit bébé" reçut son parchemin serti d'un ruban rouge des mains du Doyen de l'Université, sous l'œil admiratif de son plus grand supporter qui d'ailleurs filma la journée de bout en bout.

Commencèrent alors les voyages, déchirants au début car ils signifiaient quitter Wellington et Dolorye père, puis plaisants et tout simplement passionnants. À vingt-six ans, June avait l'âge de voler de ses propres ailes, ce que la petite famille finit par accepter, la jeune archéologue promettant à son géniteur de très régulièrement lui envoyer de ses nouvelles. Celui-ci la laissa donc quitter le nid, non sans un vibrant pincement au coeur... En six ans, elle fit près de trois fois le tour de la planète, de la Grande Muraille de Chine jusqu'à l'Alaska et à ses anciennes peuplades Inuits, des côtes de Norvège hantées par les Vikings aux sépultures anonymes de l'île de Sumatra. Inconsciemment, comme sa mère jadis, la voyageuse conserva toujours précieusement les photos prises lors de ces périples au long cours, ravie de partager ses récits et de rencontrer des personnes vivant selon d'autres modes que les siens. Ainsi, elle goûta aux brochettes d'insectes grillés à Calcutta et regarda les éléphants boire à l'aube l'eau poussiéreuse d'un étang au Zambèze...

Ce tourbillon de destinations plus exotiques les unes que les autres l'amena à participer à des fouilles au Suriname, charmant pays d'Amérique latine moins connu que ceux le bordant, et recélant sous les frondaisons de sa canopée les restes d'une civilisation ayant sans doute côtoyée celle des Mayas. Mandatée par le Muséum d'Histoire Naturelle de New-York, J avait accepté de terminer la mission dont le chef d'équipe avait dû abandonner la tête, quittant la Turquie pour rejoindre Paramaribo et les rives du fleuve Saramacca. Son séjour se déroula sans accros, les autres membres de l'équipe s'avérant chaleureux quoi qu'un peu pressés de rentrer chez eux, aux Etats-Unis, là où vivaient leurs familles et où partiraient par caisses entières les fruits de leurs récoltes. C'était toujours avec une certaine émotion que la scientifique clôturait une période de recherches sur le terrain : bien qu'arrivée tardivement, elle venait de passer plus de quatre semaines en compagnie de nouvelles connaissances, sous des latitudes très agréables et aux contact de tout ce qui lui plaisait dans son métier, à savoir le dépaysement et les reliques anciennes. Il y avait à chaque fois ce léger remord, cette impression de perdre quelque chose en s'en allant, de laisser un peu d'elle en arrière... En s'éveillant lors de l'atterrissage à l'aéroport international de JFK, cette langueur triste l'avait pourtant quittée, au fil des interminables heures de vol : incroyable, comme la proximité géographique entre les deux pays n'excluait pas les escales à répétition et les quantités de changements à effectuer afin de rallier la Côte Est, et à une heure avancée de la nuit, encore. Après avoir salué ses collègues dans le hall, J se mit en tête de trouver un taxi, chose fort peu aisée à deux heures du matin. Bah, elle avait connu pire ! C'était comme la fois où, à Saigon... Perdue dans ses bons souvenirs, l'archéologue gagna le dehors, traînant à sa suite son impressionnante valise à roulettes complétée par un sac à dos négligemment porté sur une unique épaule, la fraîcheur de la nuit new-yorkaise la faisant frissonner après tant de journées de canicule implacable. Sur le bord du trottoir, là où les yellow cabs devaient en journée former une ligne sans discontinuité, se tenait un homme, qui devait certainement lui aussi attendre un chauffeur. Sans trop savoir pourquoi, sans doute poussée par leurs le fait qu'ils se trouvaient complètement seuls, et sans l'ombre d'une voiture, elle s'approcha, initiative qui changerait très certainement sa vie à jamais.

« -Certains savent se faire désirer, n'est-ce pas ? »
L'inconnu posa les yeux sur la nouvelle venue, esquissa un mince sourire suite à cette boutade lancée au petit bonheur la chance. Cela suffit à la globe-trotteuse pour considérer cette discussion comme engagée. Certaines demoiselles se seraient tenues respectivement à l'écart, trouvant chez ce type sans bagages une allure louche, lui qui ne semblait pas vraiment dans un état normal, aussi bien physiquement que mentalement. Mais June en avait vu bien d'autres, et plus rien ne l'étonnait vraiment, ni ne l'effrayait : les milices des pays latino-américains se révélaient autrement plus dangereuses qu'un anonyme croisé dans un aéroport par pur hasard. Et effectivement, une discussion s'engagea, jusqu'à l'arrivée ô combien miraculeuse d'un taxi qu'ils décidèrent de partager. Eux deux, June Dolorye et Benjamin Strickland, comme s'était présenté son compagnon d'infortune. Leur trajet les amena à bavarder plus avant encore, l'hôtel de June se trouvant dans le même coin de Manhattan que l'appartement de Strickland. Le trouvant ma foi sympathique, la jeune femme lui laissa sa carte, non sans lui recommander la prochaine exposition du Muséum d'Histoire Naturelle où seraient bientôt présentées quelques unes des pièces qu'elle avait collectées. Deux jours s'écoulèrent, entre un petit tour de la ville et le déballage de ses affaires dans l'attente d'une autre destination, et l'archéologue faillit presque oublier Benjamin, toute débordante d'énergie et fondamentalement occupée qu'elle avait l'habitude d'être. Jusqu'à cette fameuse nuit où un coup de fil la réveilla : c'était Ben, ça n'allait pas, il n'avait pas su qui appeler, et en retombant sur ses coordonnées... June aurait pu raccrocher. Mal le prendre. Trouver ce gars à peine croisé particulièrement mal élevé, sinon carrément flippant. Pourtant, elle le garda en ligne, et jusqu'au matin, elle lui parla, lui tenant compagnie, l'aidant à guerroyer contre des démons qui visiblement menaçaient de l'attraper à la gorge. Un jour après, ils se retrouvèrent autour d'un café, Strickland tenant à s'excuser pour ce coup de fil passablement étrange ; June lui assura que ça n'était rien, qu'il avait bien fait, qu'en cas de besoin, elle était à sa disposition. Et effectivement, depuis ce jour, ils ne se quittèrent plus. Ayant plus en commun qu'un simple taxi et une conversation téléphonique, ils tissèrent peu à peu une amitié solide, Dolorye et sa débrouillardise légendaire aidant le nouveau venu à reprendre pied à New-York, lui qui paraissait déconnecté, sans vraiment avoir quelque chose auquel se raccrocher. Les nuits passées suspendus au téléphone se répétèrent, jusqu'à s'espacer et laisser place à de véritables sorties ensemble, comme le font deux amis, entre théâtre, zoo et cinéma. Ce fut même en la compagnie de Benjamin que June visita l'appartement de Manhattan dans lequel elle emménagerait bientôt, elle qui n'avait connu comme véritable maison que son foyer de Wellington. Etrangement, elle ressentait pour la première fois l'envie de se poser en cette ville de New-York particulièrement animée et bigarrée, en compagnie de ce qui devint bientôt son premier et unique meilleur ami. Etait-ce parce que la Néo-Zélandaise avait senti qu'en lui se terraient bien des secrets capables de l'empoisonner ? Oh, ces derniers se décelaient à peine chez le si souriant Ben... Pourtant, Jay les sentait, les craignait même un peu, se retenant de poser des questions trop personnelles jugées indiscrètes. Leur lien était si particulier, le gâcher si bêtement aurait été tellement dommage ! Parce qu'ils étaient réellement devenus comme les deux doigts de la main, au point que certaines personnes de leur entourage commençaient à se demander s'il n'y avait pas, comme qui dirait, anguille sous roche. Néanmoins, tous deux semblent très bien savoir de quoi il retourne -ou du moins en donnent-ils parfaitement l'air-, l'un s'appuyant sur l'autre pour se reconstruire peu à peu, la seconde découvrant que oui, on pouvait être heureux à la même place, et ce grâce en très grande partie à une seule autre personne avec qui s'entendre ressemblait à une évidence.




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Adrian S. Dezrodnov

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptyVen 31 Aoû - 16:05

Bienvenue Mademoiselle sourire
Très bon choix de scénario J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ 2109348208

Au passage, Gwyneth est magnifique *_*
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Juliette C. Beaumont

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptyVen 31 Aoû - 16:37

Bienv'nue à toi et bon courage pour ta fichette ^^
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June N. Dolorye

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptyVen 31 Aoû - 16:45

Merci à vous ! J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ 2286278161

Voui Adrian, c'est un PV très intéressant, et Gwyneth roxx *_*
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Stas M. Sokolov

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptyVen 31 Aoû - 17:38

Bienvenue ! ♥
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Ella Boyer-Lopez

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptyVen 31 Aoû - 17:47

Bienvenue et je plussoie, bon choix de scénario *_*
Bon courage pour ta fichette sourire
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William T. Taliesin

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptyVen 31 Aoû - 18:44

*vient ronronner dans le coin*

Bienvenue officiellement J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ 3338944726
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Ava E. Kapsi

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptyVen 31 Aoû - 19:27

Bienvenuuuuuue ! Super ultra méga choix d'avatar J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ 1256647898
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June N. Dolorye

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptySam 1 Sep - 8:36

Un grand merci à tous J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ 3128145043
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Kacey Hawthorne

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptySam 1 Sep - 9:12

Et voilà, je te valide sans aucun soucis ! Tu écris vraiment très bien en tous cas *_*
Tu fais gagner 10 points aux voyageurs sourire

bienvenue
Afin de faciliter ton intégration sur le forum, voici un petit guide en plusieurs étapes qui te permettra de ne rien rater. A titre d'information, sache que ton avatar t'es réservé automatiquement donc, ne t'inquiète pas pour ça.

1 Veille à bien remplir tous les champs de ton profil. Cela permettra aux autres membres d'en savoir un peu plus sur toi en un seul coup d'oeil.

2 Pense à créer (et compléter) le plus vite possible ta fiche de lien ainsi que ton listing des topics. N'hésite pas non plus à venir recenser ton métier et faire une demande de rang

3 Informe toi bien sur le système de points mis en place sur ce forum. En effet, chaque rp te fait gagner de précieux points, ce serait bête de passer à côté. Sachez que ces points ne sont pas ajoutés automatiquement, vous devrez donc en faire la demande.

4 Si tu es intéressé, pense à t'inscrire à l'intrigue numéro 4 du forum. A coup sûr, elle bousculera la vie de ton personnage et réveillera son âme d'aventurier. Etant donné que celle-ci se fait sous forme de mini rp, tu ne seras pas dépassé et tu pourras te détendre en y participant.

5 Les parties hors jeux s'ouvrent bien évidemment à toi afin que tu puisses mieux t'intégrer. Ainsi, viens faire un tour sur le flood où tu seras envahi par la bonne humeur. Si tu sens que tu as du mal à t'intégrer, nous avons tout prévu, n'hésite pas à venir demander un parrain qui se fera un plaisir de s'occuper de toi.
N'oublie pas non plus de voter de temps en temps pour le forum sur les top sites afin de l'aider à se faire connaître. Enfin, pense à passer sur le livre d'or histoire de dire ce que tu penses du forum, merci.

Quelques liens : faire intervenir un pnjle plan du forum



Amuse toi bien parmi nous ! ♥️
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June N. Dolorye

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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ EmptySam 1 Sep - 9:15

Merci Kacey *_*
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MessageSujet: Re: J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞   J ; ❝ Keep a weather eye on the horizon. ❞ Empty

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