(c) katarzyna

« If you're going to point a gun, you'd better be ready to pull the trigger. »

-Chapitre I : Introduction.-

Je crois qu’avant de vous raconter quelques passages de ma vie, je dois me présenter. Donc, je m’appelle Dunya Katerina Romanova. Je suis née il y a vingt ans de cela, plus précisément le douze octobre mille neuf cent quatre-vingt-onze dans la clinique privée de Moscou, capitale russe. Ma mère mourut quelque temps après ma naissance d’une maladie attrapé à la clinique, on n’a jamais su ce que c’était. Mon père Igor Romanov est membre de la mafia russe, bon ça je ne cris pas sur tout les toits non plus. Je me vois mal, en pleine rue, dévoilait que mon paternel fait parti du milieu, surtout avec tous les espions qui trainent dans le monde entier. Enfin bref. Après le lycée, j’ai arrêté mes études pour me concentrer à certaines « missions ». Ces missions consistent par exemple à accomplir des accords avec des marchands et trafiquant d’armes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Bien sûr pour me protéger de tout danger mon père a engagé deux types qui me suivent nuits & jours. Au cas où, j’ai appris à me servir d’un revolver & aussi à me défendre sans. Je pense que c’est suffisant pour me présenter maintenant, je vais vous raconter quelques situations marquantes de ma vie.

-Chapitre II : Une soirée à Damas.-

Je courais, je n’arrêtais pas. Il faisait noir ici à Damas en Syrie et j’avais du mal à voir où j’allais. J’essayais d’échapper à des hommes qui voulaient acheter des armes gratuitement, donc les voler. Ils ont bien vu que j’étais jeune et que j’étais seulement accompagné par deux hommes. Je ne savais pas où ils étaient, le plus important à ce moment et de sauver ma peau. J’avais un revolver dans ma poche mais je ne voulais pas le sortir, car je n’ai pas vraiment le temps de me retourner pour tirer. Soudainement, je vis une petite habitation, elle était habitée puisque les lumières étaient allumés. La porte était ouverte tout le monde pouvait rentrer y compris moi. L’incompréhension régnait dans cette famille qui me criait des trucs en arabe, je savais qu’en entrant chez eux, je les mettais en danger. J’avais attendu une bonne vingtaine de minutes avant de m’enfuir mais en reprenant ma course je sentis une douleur au niveau des côtes. Je mis ma main pour voir ce qu’il y avait. En touchant, je sentis quelque chose de liquide, je ne savais pas si c’était de la sueur ou bien du sang. Pour mieux voir, je mis en dessous d’un lampadaire. C’était du sang. Tout doucement je sentis ma tête tournée puis plus rien. Quand je me suis réveillé, je fus tout de suite éblouie par une lumière blanche. Des gens s’agitaient autour de moi, je ne comprenais pas ce qu’ils disaient. Par cela, je compris immédiatement que je n’avais pas bougé de Damas. Mon cauchemar ne faisait que continuer. Ce qui était bizarre c’est que je n’avais plus mal. Je marmonnais en anglais aux personnes de me laisser tranquille ou sinon ils auraient affaire à plus fort qu’eux. Si je dois être soignée, je préfère rentrer à Moscou même si ma mission n’est pas accomplie, en espérant que mon père ne m’en veut pas trop. Il fallait que je trouve un moyen de sortir, étant assez intelligente, je n’aurais pas de mal pour ça. En tournant la tête vers la droite, je vis la veste que je portais et où mon arme était rangée. S’ils l’auraient vu, la police serait déjà là entrain de m’interroger. Je bousculai l’infirmière qui tentait de mettre une perfusion. J’enlevais celles qui étaient déjà installées et je pris le revolver. Ils n’osaient plus bouger. Et me voilà partie.
Une fois rentrée, j’ai eu le droit à un savon de la part de mon père. En même temps, c’était inévitable. J’étais dans une petite salle avec le bras en écharpe. J’étais assise devant une table, avec juste un verre d’eau. Je reconnaissais très bien cette salle, c’est celle qu’on utilise pour interroger les espions qu’on arrive à attraper et il y en beaucoup. J’écoutais mon père me crier dessus tout en baissant la tête. Je n’osais rien dire mais lui savait comment me punir. Une autre mission. N’avait-il pas remarqué que je n’étais pas vraiment en état de partir à l’autre bout de la planète.

«Ecoute, Dunya. Ce que je vais te demander n’est pas très difficile. Tu vas aller avec une autre personne dans une réception, ici à Moscou et vous allez rencontrer un homme avec qui je suis en affaire. J’espère que cette fois-ci, tu ne déclencheras pas une fusillade.»
«A Damas, je n’y étais pour rien ! Si tu prenais la peine d’apprendre l’anglais et que tu bougeais tes fesses aux quartres coins du monde, tu verrais tout les risques que je prends pour quelqu’un de mon âge.» Dis-je en tapant la table avec mon poing valide.
«Ne me cherche pas, Dunya.»
«Pourquoi ? Qu’est-ce que tu vas me faire ? Me faire exécuter comme les autres ?»
«Va-t-en maintenant, s’il te plait.»
«Tu oserais tuer ta propre fille, c’est dégueulasse.»

Je sortis en claquant la porte. Tout le monde regardait mais cela m’importait peu. Quelques jours plus tard, j’allais à cette fameuse soirée et j’avais récupérer un dossier. Je n’avais pas le droit de regarder ce qu’il y avait dedans. Cette interdiction ne m’empêcha pas de le faire. Encore un trafic d’armes pour changer. Je vois encore une mission pour moi.

-Chapitre III : L’agent.-

Traîner dans les bars n’était pas vraiment mon genre mais bon quand je devais oublier quelque chose, c’était la seule solution. Bien sûr, je fais toujours très attention aux verres que je bois, je ne voudrais pas encore avoir des problèmes. Soudainement un homme vint s’assoir à côté de moi, il me regardait en souriant tandis que moi je le regardais d’un air plutôt blasé. Que me voulait-il ? Il avait l’air d’être un de ses pervers qui aime séduire les filles dans les bars. C’est assez énervant, surtout que je ne peux pas le menacer ici car il y a trop de monde. Je me contentai de dire ces quelques paroles.

«Qu’est-ce que tu me veux ? Tu veux une photo avec un autographe dessus?»
«Calme toi, je suis juste ici pour prendre un verre.» dit-il.
«Quand tu bois un verre, t’as pas besoin de me regarder comme un imbécile heureux.» répondais-je.

En le regardant de plus près, je remarquai que sa tenue ne lui allait pas du tout. Non je ne suis pas une fan de mode, c’est juste que j’arrive parfois à devenir le caractère, la provenance des gens juste en les regardant. Et déduisant que cette tenue ne lui allait, c’est qu’il avait probablement fait un effort dessus. Mais pourquoi il l’aurait fait ? D’habitude dans ce bar, tout le monde vient comme il est. Oui comme chez McDonald’s. Je pensai directement aux espions qui s’amusent à me traquer. Même aux Etats-Unis, tu n’as même pas le droit d’être libre, il faut que tu ais toujours quelqu’un qui te suive. Je préfère vérifier. Mais comment ? Je décidai de le prendre par le bras et de l’emmener hors du bar dans une ruelle où personne ne passe. Je pris l’arme qui était dans ma poche puis la pointai en direction de l’homme.

«Qui es-tu?» dis-je assez énervée.
«Un homme ordinaire qui prenait un verre dans un bar.»
«Ne te fous pas de moi. Ce style vestimentaire n’est pas vraiment, ça se voit. Quelqu’un de normal mettrait quelque chose qui le mets en valeur. Moi je dirais plutôt que t’as fait un effort sur la tenue car tu devais voir quelque chose de particulier dans ce bar. Tel que moi, par exemple. Tu crois que parce que je suis russe, je suis complètement débile?»

Il ne dit rien en retour, j’avais certainement raison. Je me rapprochai de lui pour fouiller dans ses poches tout en laissant mon arme pointée sur lui. De ses poches, je sortis une carte en la retournant, je vis son prénom & nom de famille, sa photo qui ne le mettait pas en valeur aussi, enfin le nom de l’agence, la CIA.

«Je vais te faire une promesse, si je te vois encore une fois entrain de me suivre, je te liquide. Et crois-moi je le ferais, tu sais probablement d’où je viens, non?»
«Bien sûr.» marmonna-t-il.
«Alors fait bien attention à toi.»