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Transylvania isn’t even a country. It’s a part of Romania.

Partie I – Il faut bien commencer quelque part.

Je m’appelle Karolina Ruth Cioban, mon deuxième prénom signifierait en hébreux «L’indulgente, la compatissante». Et oui, je suis de confession juive. Ce prénom ne me caractérise pas vraiment étant donné que je suis une personne assez dure avec les autres. Enfin, passons à autre chose. Je suis née à Brașov dans la région de Transylvanie en Roumanie, le premier septembre mille neuf cent quatre-vingt-quatorze. Mes parents se sont rencontrés pendant leurs années de lycée puis se sont rapprochés après leur entrée à l’APO. Ils ne sont pas mariés, allez savoir pourquoi. Enfin, cela ne change pas grand-chose, on reste toujours une famille unie. Le début de ma vie fut assez banal si on met de côté le fait que je baigne dans l’espionnage depuis mon plus jeune âge.

Partie II - Collège, lycée: Plus noble qu'une pension.

«Mademoiselle Cioban, pourquoi avez-vous insulté votre professeure de mathématiques?»

Et oui, je m’étais retrouvé dans le bureau du proviseur du lycée où j’étais scolarisé jusqu’en juin 2012. Comme notre cher principal l’avait rappelé, j’avais simplement insulté ma prof de mathématique. Bien sûr, je ne m’étais pas arrêter en si bon chemin. Après lui avoir rappelé ce qu’elle était, j’avais tout bonnement claqué la porte. Elle envoya le délégué pour me retrouver et m’envoyer chez le proviseur. Je le regardais droit dans les yeux, très détendue. Ce genre de confrontation ne me dérangeait pas du tout.

«Je lui ai juste rappelé ce qu’elle est, voilà tout. Et puis je crois qu’elle a quelque chose contre moi.» dis-je avec le sourire aux lèvres.
«Si vous êtes insolente avec un de vos professeurs, c’est un peu normal qu’elle aie une dent contre vous.»
«Et? Alors qu’est-ce que j’ai gagné?»
«Vous êtes exclue jusqu’à la fin de la semaine. Maintenant vous pouvez sortir et quitter le lycée.»

Sans attendre, je pris mon sac et sorti de son bureau, je n’avais plus rien à faire ici. Le délégué, qui n’était autre que mon meilleur ami m’attendait dans une salle prévu pour attendre, comme chez le médecin.

«Qu’est-ce qu’il t’a dit, Karolina?» dit-il
«J’ai le droit à des vacances jusqu’à la fin de la semaine.»
«Tu aurais pu quand même éviter d’insulter la prof. Pas beaucoup de personnes l’apprécient, certes, mais ce n’est pas une raison valable pour passer tes nerfs sur elle.»
«Je ne passais pas mes nerfs sur elle, je m’amusais c’est tout.»
«Tu veux que je te dise, tu es une personne qui est constamment en colère, va savoir pourquoi. Et moi, je commence à en avoir marre d’être complice de tes actes.»

Il tourna les talons. A ce moment là, je ne savais pas quoi penser. Mais soudainement, j’avais changé de comportement. J’avais chaud & ma gorge commençait à être serrée. C’est horrible comme sensation. Il était quasiment le seul ami que j’avais dans ce lycée.

«Qu’est-ce que tu fais ?»

Sans le faire exprès, j’avais élevé la voix dans le couloir qui était précédemment silencieux. Il s’était retourné.

«Je retourne en cours. Tu ferais mieux de rentrer chez toi.»

Une fois rentrée chez moi, j’attendis que les cours soient terminés pour essayer de l’appeler. Il ne prit pas la peine de décrocher et je m’en doutais. Peut-être que je devrais le laisser respirer jusqu’à la fin de la semaine. Le lundi suivant, je retournai au lycée, j’étais entrain de ranger mes affaires dans mon casier. Tout un tas de pensées traversèrent mon esprit ce qui causa la chute de mes livres à plusieurs reprises. Personne ne voulait m’aider étant donné que j’ai une mauvaise réputation. Soudainement, je croisai son regard.

«Tu es revenue?» dit-il.
«Puisque je suis en face de toi, oui je suis revenue.»
«Tu as réfléchit à ce que je t’ai dis?»
«Oui mais certainement pas de la façon dont tu voudrais.»
«C'est-à-dire?»
«Je suis bien comme je suis & je ne vais pas changer. A la fin de l’année scolaire je serais partie & on ne se croisera probablement plus beaucoup. Ça me fait mais c’est mieux comme ça.»

Partie III – L’Entrée à l’APO

Je m’en rappelle très bien, c’était un jeudi après midi de mars. Je m’étais entrainé pendant des mois pour réussir des tests d’aptitude. Mes parents m’avaient fortement encouragé à les passer, ils n’avaient besoin d’insister trop pour que je me décide à entrer à l’APO. Devant les superviseurs, j’étais très décontractée ce qui pouvait être énervant. Je m’étais démarqué des autres aux lancers de couteaux après dans les autres domaines, je me situe dans la normale, à part pour les explosifs et le piratage. Bien sûr, j’ai dû lancer les couteaux dans plusieurs situations mais cela ne pas gênée du tout. Je trouvais ça même trop facile pour moi. Je crois qu’à ce stade là, je pourrais lancer un couteau, voir plusieurs, les yeux fermées sans rater ma cible. A la fin, ils virent me voir pour me dire qu’ils avaient de quelques jours pour décider si je pouvais rejoindre l’APO ou non. Je ne me faisais pas d’illusion même si j’avais des lacunes, ils me prendraient quand même. Et c’est ce que qu’il s’était passé quelques jours plus tard. Je reçu un appel disant que j’étais prise. Il fallut faire quelques modalité tout de même mais bon rien d’insurmontable.

Pour l’instant, on ne m’a pas donné de missions très importantes vu mon jeune âge mais je sais que cela ne va pas tarder. Et puis, ils ont pu voir que les petites missions que j’effectue se déroulent toujours sans encombre et remporte un franc succès. Enfin, souvent la gloire revient à mon ou ma coéquipière.