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Le meilleur moyen de réaliser l'impossible c'est de croire que c'est possible !

J'ouvrais les yeux pour la première fois un matin de Janvier. Mes parents étaient simplement aux anges. Voilà déjà plusieurs années qu'ils tentaient d'avoir un enfant et après de nombreux échecs, ils tenaient contre eux leur fils. Pour le prénom il y eut de grande négociation, mon père voulait un prénom typique quelque chose qui se fondrait dans la masse, alors que ma mère criait son envie d'originalité. J'étais né depuis plusieurs heures lorsque le choix fut fait : Eliott Astiel Henderson, soit le compromis idéal. Les deux étaient certains d'une chose : Je serais exceptionnel !
Pourtant j'eus une enfance des plus banales. Je n'étais pas malheureux, je n'avais pas des parents absents alors que mon père avait sa propre affaire d'envergure international, j'étais entouré d'amour, même si la seule ombre au tableau était ma solitude. J'étais un enfant gâté, plus que la moyenne des enfants uniques, on m'avait tellement désiré. Mais je n'avais pas de frère ni de soeur et pas spécialement d'amis à cet âge. J'avais l'habitude de jouer seul et que quelqu'un prenne mes jouets troublés ma tranquillité. Rien de grave, je ne connais aucun enfant qui prête de bon coeur, mais c'était un problème pour mes parents qui décidèrent très jeune de me mettre dans une garderie et non avec une gouvernante afin de me socialiser. Après des débuts difficiles, je commençais à m'épanouir totalement et mes parents faisaient tout pour ! A 8 ans, je prenais déjà des cours de dessins, de sport en tout genre. J'étais heureux ! Je ne vois pas comment voir les choses autrement !

Et puis j'entrais dans l'adolescence. Ce fut une partie de ma vie très troublée. On ne m'avait jamais imposé de véritables règles alors quand mes parents décidèrent de m'envoyer dans un des meilleurs pensionnat.... Ce fut le dépaysement total ! Je n'étais pas le centre de l'attention, je n'avais pas mes petits habitudes. Les premiers mois autant dire que c'était une catastrophe ! Mes parents recevaient des coups de fils chaque semaine pour mon comportement... Mais au fur et à mesure que le temps passait, les choses se calmèrent. J'avais trouvé ma place. Je faisais partis de l'équipe du lycée et mes notes redevinrent correctes. Ce n'est pas pour autant que j'arrêtais les "bêtises", je vivais mon adolescence à fond ! Fête, Fille, Alcool ... sans grande modération mais toujours assez discrètement pour qu'aucun membre de ma famille n'ait d'échos ! Je finis le lycée avec une bonne année d'avance. J'étais plutôt intelligent, mais je savais surtout ce que je voulais et je me donnais les moyens de réussir ! Au même moment, je prenais un peu de distance avec ma famille. Mon père avait une idée beaucoup trop précise de mon avenir, se fichant la plupart du temps de mes choix et mes envies. Je quittais donc la maison, la petite ville du Nord de l'Angleterre pour Londres.

Je commençais l'université dans un cursus scientifique, avant de dévier pour devenir ingénieur, plus particulièrement en nouvelles technologie, mais je suis un touche à tout . J'étais assez populaire à cette époque, continuais de faire du sport, à m'amuser. Jusqu'au jour où un ami me lança le pari de réussir à cracker les codes d'une des bases confidentiels. Je mis plusieurs mois, commençant par de petits sites sans défense jusqu'à remonter. Un jour je lui envoyais un mail avec un lien : J'avais réussis. C'est certainement à cause de cette "petite blague" que je me fis repérer par le SIS. J'avais la majeur partie des critères qu'ils recherchaient. Mon recrutement commença comme ça. J'appris aussi plus tard, qu'en plus des critères, mon père avait quelques affaires avec cette agence de renseignement sans trop savoir quoi... Il avait certainement fait une demande et l'avait appuyé. Encore une fois il se mêla de ma vie.

Maintenant, j'ai 25 ans. Je suis loin de vivre une vie calme et reposante. Je voyage la plupart du temps à travers le monde, que ce soit pour des missions ou simplement parce que j'en ai envie. En dehors de ça, je suis toujours ingénieur pour le compte de la SIS et de mon père... Une très longue histoire ! Il n'y a encore personne qui fait battre mon coeur... J'ai encore tout le temps pour ça ! Pour le moment je profites à 100% de mon existence !